Il est un peu le Nick Hornby américain, sauf qu’il est américain et a finalement peu à voir avec Nick Hornby. Certes, les deux aiment le sport et le rock. Mais comme ils n’en ont pas du tout la même vision, la comparaison s’avère aussi bancale que justifiée. Dans un chapitre de ce livre, justement nommé "George Will vs Nick Hornby", Klosterman s’acharne ainsi à expliquer pourquoi le football n’est pas un vrai sport.
Chuck Klosterman, journaliste pour Spin, pigiste de luxe maintenant pou GQ, The New York Times Magazine, a commencé par écrire sur le rock pour, petit à petit, prendre du recul et de la hauteur et s’attaquer aux monuments de la pop culture.
Son premier livre traduit en France, Je, la mort et le rock’n’roll était une sorte de parcours autour des morts du rock’n’roll alors que le second Sexe, drogues et pop-corn parle de l’attraît exercé sur les filles par John Cusack, de The Real World, l’émission de télé réalité de MTV, d’un groupe – clone de Guns’n’Roses ou des Sims. Klosterman ébauche des théories à moitié fumeuses comme l’enfant de Lester Bangs et de la société de consommation qu’il est. Malgré la trivialité apparente de la plupart des sujets abordés, ces articles dessinent un portrait pertinent de l’Amérique vue de l’intérieur pour quelqu'un qui n'y vit pas.
La principale raison pour laquelle il faut lire Sexe, drogues et pop-corn tient à l'humour ravageur de Klosterman. Certains passages sont à pisser de rire et je ne résiste pas au plaisir de citer une des 23 questions que Klosterman prétend poser à tous ceux qu’il rencontre pour savoir s’il va « vraiment pouvoir les aimer » :
Chuck Klosterman, journaliste pour Spin, pigiste de luxe maintenant pou GQ, The New York Times Magazine, a commencé par écrire sur le rock pour, petit à petit, prendre du recul et de la hauteur et s’attaquer aux monuments de la pop culture.
Son premier livre traduit en France, Je, la mort et le rock’n’roll était une sorte de parcours autour des morts du rock’n’roll alors que le second Sexe, drogues et pop-corn parle de l’attraît exercé sur les filles par John Cusack, de The Real World, l’émission de télé réalité de MTV, d’un groupe – clone de Guns’n’Roses ou des Sims. Klosterman ébauche des théories à moitié fumeuses comme l’enfant de Lester Bangs et de la société de consommation qu’il est. Malgré la trivialité apparente de la plupart des sujets abordés, ces articles dessinent un portrait pertinent de l’Amérique vue de l’intérieur pour quelqu'un qui n'y vit pas.
La principale raison pour laquelle il faut lire Sexe, drogues et pop-corn tient à l'humour ravageur de Klosterman. Certains passages sont à pisser de rire et je ne résiste pas au plaisir de citer une des 23 questions que Klosterman prétend poser à tous ceux qu’il rencontre pour savoir s’il va « vraiment pouvoir les aimer » :
« Vous rencontrez l’âme sœur. Toutefois, il y a un hic : tous les trois ans, quelqu’un va lui casser les deux clavicules avec une clé à molette, et vous n’avez qu’un moyen pour empêcher cela : une pilule qui fera – à vie – sonner chaque chanson que vous entendrez comme si elle était interprétée par le groupe Alice In Chains. (…) Prendrez-vous cette pilule ? »
Sexe, drogues et pop-corn, édition Naïve.
PS J'avais écrit ça juste avant de partir pour Brest, un peu à la va-vite. Ou alors mon correcteur d'orthographe m'a joué des tours (parce que Horny pour Horny et Bands pour Bangs, ça me paraît suspect) ou alors j'ai vraiment merdé. Merci pour votre clémence...
8 commentaires:
Non. Mais c'est un peu couillon comme question...
Heu, juste pour faire un peu chier : c'est Nick Hornby, et Lester Bangs.
Hum, voili voilo.
Nich Hornby , j'ai beaucoup aimé Haute Fidélité mais ses autres bouqins bof bof...
Alors comme ça, l'enfant de Lester Bands ?
Non mais bon plus sérieusement, sa question c'est vraiment un truc pour (ex-)abonnés des Inrocks, y a qu'eux pour répondre non... (tralalaa). Ca illustre le syndrome de notre époque : comparer une musique ou une chanson à la vie réelle, c'est très télé réalité.
DG // bel ouvrage
Salut Vincent,
J'espère que tu vas bien et que ce message te parviendra.
Je souhaitais tout d'abord te féliciter pour ton très bel ouvrage sur Miossec.
Aussi pour te tenir un peu au courant de mes avancés.
Je bosse sur des nouvelles maquettes et je vais tenter le français. Je vais également être papa à nouveau de jumeaux (un gars et une fille).
Enfin je produis le premier album d'une artiste Lauren Lopez.
Je te ferais si tu le veux bien écouter mes nouveaux titres ainsi que Mademoiselle Lopez. Tu sais que tu es la première personne à m'avoir soutenu, alors c'est important pour moi.
Mes amitiés,
David
Hello les zamis. Déjà, désolé pour ces fautes d'orthographe qui me déshonorent et me hanteront jusqu'à la fin de la soirée.
Honnêtement, je pense que ce putain de correcteur d'orthographique y est pour quelque chose. Que je fasse la faute à Hornby une fois, OK, mais trois fois Horny, ça fait beaucoup. Quant à Bands, ça me vaudra une petite séance d'autoflagellation... Donc, non, Appollo, tu fais pas chier...
Quant à Hornby, effectivement Jérôme, à part High Fidelity, le reste est pas choucard.
Bon, la petite citation n'était pas là pour faire débat, c'est une question conne, comme il y en a pas mal dans le livre. Si ça vous a donnés une mauvaise image de Klosterman (n'est-ce pas Zongo), c'est regrettable, ce livre vaut mieux que ça.
Quant à toi, David, salut et merci pour ton gentil mot.
Tu n'as qu'à m'envoyer un mail pour qu'on continue à converser.
Quant à tes jumeaux, félicitations !
A bientôt
Oui félicitations pour les jumeaux et les maquettes (j'ignore que les fans de maquettisme passaient ici).
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