jeudi 28 août 2008

Les Puppets reprennent

Mardi soir, The Last Shadow Puppets à l'Olympia avec l'orchestre à cordes et les cuivres pour un concert désarmant de facilité. Vu l'hystérie de certaines, on se serait presque cru dans un concert des Beatles.
En guise de souvenir la reprise de "Paris Summer" de Lee Halzewood avec à la place de Nancy Sinatra Allison des Kills.







Puis une vidéo amusante pour la reprise (toujours des TLSP) de "In The Heat Of The Morning", obscur morceau signé Bowie d'avant "Space Oddity"




Seul regret, aucun témoignage de la reprise pourtant excellente de "My Little Red Book" de Bacharach. Car les gamins sont allés à fond dans le revival sixties.

mercredi 27 août 2008

Méli Mélo rock de la fin août

Le retour du méli mélo rock (en attendant la BD la semaine prochaine).
Les règles sont simples : 15 artistes/groupes à reconnaître à partir du collage à l'arrache ci-dessus. Laissez un commentaire (qui n'apparaîtra pas pour préserver le suspense) et votre score sera affiché.
Bien sûr, il n'y a pas que du rock...

LES SCORES
GLORB a pris la tête du concours avec 4 réponses. Bravo à lui !
Mais TANQUERELLE le double avec 9 réponses (hé oui)
PROVISUS est à l'affût avec 4 bonnes réponses...
TOTOCHE a 2 bonnes réponses. Peut-être que Madame peut t'aider...
ROM a 11 bonnes réponses, that's the leader !
JEROM a lui 9 bonnes réponses. Bravo, pour le disque de soul !

lundi 25 août 2008

Jukebox : Conor Oberst

Jusqu'alors dans la tête de beaucoup, le nom de Conor Oberst se confondait avec celui de son groupe, Bright Eyes. En tout cas, pour ceux qui connaissent cet espèce de mini-prodige et relève des songwriters folk--coutry-rock (Neil Young, Gram Parsons). En quinze ans, Oberst, du Nebraska comme Springsteen,a pondu des camions de chansons comme on pisse en sifflant, certaines très belles et touchantes. Celles de son nouvel album sont à la hauteur de sa réputation croissante.




Pourquoi d'abord un album solo ?
"La raison principale c’est que, même si on ne l'a jamais bien expliqué, Bright Eyes est un groupe où Mike Moggis, à la fois en tant que producteur et musicien, joue un rôle déterminant. Comme Mike n'était pas prévu sur l’album, je ne me voyais pas utiliser le nom de Bright Eyes".
Surtout, après le très orchestré et lourd Cassadaga, Conor a eu envie d'un projet plus léger.
"Oui, le nouveau disque peut être vu comme une réaction après le dernier Bright Eyes dont la conception avait été finalement stressante. Je voulais davantage m'amuser, ne pas travailler dans un vrai studio mais un endroit plus cool, une maison au Mexique".

Ci-dessous, un clip cheap et parfois rigolo.


Passage chez Jay Leno

Conor et son Mystic Valley en train d'enregistrer au Mexique.



mercredi 20 août 2008

Conan Doyle 1/2

En vacances (en quoi ?) on rattrape son retard. Avant que les trois tomes de Millenium ne me tombent sur le pied -d'ici peu, ils tanguent devant moi mais GB 84 de David Peace fait rempart- je voulais à tout prix lire cet essai consacré au Chien de Barskerville de Conan Doyle. Pierre Bayard, universitaire, psychanalyste et auteur de livres malins (son best seller, pas lu justement : Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?) a inventé un genre, la "critique policière", sorte de contre-enquête destinée à rétablir la vérité d'une énigme. Après Agatha Christie (Qui a tué Roger Akroyd ?) et Shakespeare (Halmet), Conan Doyle, donc, et son sacré Sherlock Holmes.
Après avoir bouffé pendant des décennies de l'intrigue policière, du polar et des séries de mieux en mieux ficelées, voire entortillées comme les tentacules du Blob, une relecture* du livre de Doyle il y a quelques mois m'avait honnêtement laissé un peu sur ma faim. L'intrigue fonctionne mais un peu de guingois, il y a du jeu dans les rouages. Mais je n'avais pas saisi, comme le fait de manière lumineuse et amusante Bayard, la vérité du livre.
Son essai s'appuie d'abord sur ce constat : ce Sherlock qu'il avait tué (avant de le faire revivre, sous la pression populaire), Holmes ne l'aimait pas. D'où cette enquête un peu bâclée où il apparaît peu. Bayard reprend alors les termes du livre pour innocenter le coupable désigné par Holmes et désigner selon lui le véritable auteur des crimes sur la lande. Ce jeu d'esprit, par essence vain, instille déjà le doute quant à la rigueur d'Holmes (et de Doyle). Surtout, il débouche sur une théorie selon laquelle il existe une zone intermédiaire entre notre réalité et la fiction, une frontière poreuse.
Avertissement final : bien sûr, ce genre de livre n'enlève rien au talent de Doyle. Au contraire.
Demain, Conan Doyle meets Twin Peaks !


*La première date de l'adolescence où, fasciné par le climat fantastique, je plongeai dans la brume du mystère avec naïveté. Mais c'est fini tout ça...

mercredi 13 août 2008

Jukebox : Grace Jones

En passant (très vite) la vidéo du single de Grace Jones, "Corporate Cannibal" qui sonne le comeback de celle qui n'a pas été seulement une icone 80's (les albums enregistrés à Nassau avec Sly&Robbie, terribles).
Son album - le premier après près de vingt ans - a un casting intéressant : Eno, Sly& Robbie ou Tricky. Pour l'heure, ce "Corporate Cannibal" aurait gagné à être moins long et wallpaper sonore mais servi par cette vidéo il fait son petit effet...
Ah, bravo à Mr Glorb qui a trouvé l'origine de la vignette ci-dessus. De Twin Peaks, bien sûr.



Il y a 5 ans, aux Fashion Awards, petit medley de "Nightclubbing" et de "Pull Up To The Bumber" pour Stella Mc Cartney après le speech de Denis Leary. Il en est où, d'ailleurs, dans l'écriture de Rescue Me ?