vendredi 27 juin 2008

Le Méli Mélo rock : les réponses

Les solutions et les scores en bas

The White Stripes White Blood Cells


Tom Waits Bone Machine

The Doors Strange Days

The Cure Moulinex


Roxy Music For Your Pleasure : quand Amanda Lear promenait son chien

Pixies Trompe Le Monde (le mésestimé dernier album)
Joy Division Closer (LE disque de l'été)

John Cale Paris 1919 (chef d'oeuvre réédité il y a plus d'un an avec de somptueuses versions alternatives)

Charles Burns au dessin pour Brick By Brick, album anecdotique d'Iggy

Cette fois-ci Moebius pour un des milliers d'Hendrix posthumes

Les Flamin' Groovies (non le dessin n'était pas de Pirus)

Elvis Costello and The Attractions Imperial Bedroom (le disque que Divine Comedy n'a jamais réussi à enregistrer)

Can Ege Bamyasi (terrible)

Beck Odelay (édition Deluxe savoureuse avec plein de fonds de tiroir... mais à cette époque tout était bon dans le Beck)

"Heey Laddiess !" Paul's Boutique des Beastie Boys.

Aphex Twin Come To Daddy qui comme le fait remarquer Rom est le seul mini album du lot
LES SCORES
1ex aquo APPOLLO, GEERT et ROM 15PTS
2E JEROM 12,5 PTS (le 1/2 point du preum's)
3 GLORB 11 PTS
4 TANQUERELLE 10 PTS
5 SANDIE 9 PTS
6 PROVISUS 2 PTS
7 TOTOCHE 0 PTS
Un dernier avant les vacances (les vôtres, pas les miennes) la semaine prochaine ?


jeudi 26 juin 2008

Jukebox dubitatif : The Cure


Bonne nouvelle, Robert Smith a l'air en meilleure forme. Mauvaise nouvelle, ça rejaillit sur son inspiration si l'on en croit le nouveau single du groupe qui sonne presque comme du Spin Doctors joué par le U2 sans âme des dernières années. Clip noir et blanc, relooking impressionnant et à l'arrivée pas l'ombre d'une preuve que la chanson ("Freakshow") existe vraiment. A la place, une succession de gimmicks... Vivement la suite (?), en septembre si j'ai bien compris.



mercredi 25 juin 2008

Quelle horreur !


Un des plus beaux livres du moment s'appelle L'Horreur est humaine vol 2 n°1, aux éditions Humeurs. Si je comprends bien, à la base, cette Horreur était un luxueux fanzine. Maintenant, ça prend la forme d'un beau et gros pavé (tellement gros que son prix de 45 euros ne paraît pas scandaleux), un vrai bouillon où se succèdent classiques de l'underground américain (Burns, Woodring, Crumb) et agitateurs actuels (Ruppert et Mulot, Morgan Navarro), des créateurs proches du foutage de gueule, des vrais chercheurs graphiques et un génie (au singulier *). Du neuf avec du vieux (Gustave Doré !), du Charlie Schlingo millésimé avec une historiette d'Aude Picault, des dessinateurs sur ordinateur et à l'ancienne, du Bazooka et du Bertoyas. Mixant auteurs reconnus et émergents, ces 400 pages constituent l'équivalent visuel d'une playlist audacieuse et éclectique.
On peut l'acheter en librairie ou le commander ici (port gratuit).
* Y est reproduit le fameux porte-folio d'Yves Chaland, Cauchemars.

Les pages de garde sont signées Blanquet


Une histoire de Schlingo publiée sur un jaune pétant, c'est beau.


Extrait de l'histoire de Charles Burns Extrait des Cauchemars de Chaland



mardi 24 juin 2008

Go, Speed RAAAACEer

La vraie cinéphilie, ça consiste en un après-midi d'été à rejeter les choix trop évidents (comme trois heures de Desplechin pur jus) pour un film qui ne paie pas de mine et attire moins l'oeil : Speed Racer. Le dernier des tacherons géniaux que sont les Wachowski Brothers. D'abord, une conclusion, niveau adaptation, ils s'en tirent bien mieux avec une série animée japonaise -voir plus bas l'ouverture de chaque épisode - qu'avec un comics aux caractères complexes à la V For Vendetta (qui s'en étonnera ?).

Aller voir Speed Racer consiste à mettre en berne une bonne partie de son cerveau (l'autre essayera d'intégrer les avalanches d'informations graphiques qui se déversent devant nos yeux). Les bons finissent toujours par gagner, les morts ne le sont jamais vraiment et il y a un singe à l'écran. Les Wachowski livrent ici un vertigineux divertissement sans écran de fumée (ils ne pourront se réclamer de Baudrillard comme pour Matrix), énorme et jubilatoire séance de jeu vidéo remplie de vrais acteurs (John Goodman, Susanne Sarandon... Melvil Poupaud !). Il y a des fois où s'adonner à ce cinéma bas du front constitue une occupation très noble (même si je sais qu'aller voir le Desplechin aurait été beaucoup plus intelligent, ha ha, mais là pas la force).









lundi 23 juin 2008

Jukebox : Joseph d'Anvers

Après un premier album qui s'inscrivait dans le sillon de cette nouvelle chanson française aux contours tièdes, on aurait pu s'attendre à ce que la suite ronronne autant. Mais Joseph d'Anvers, s'il descend de Miossec ou Dominique A, n'est pas un Bénabar bis. Son deuxième album, Les Jours sauvages, il l'a enregistré au Brésil avec le producteur des Beastie Boys, Mario Caldato Junior et des fines lames locales (Kassin, Moreno Veloso, etc.) Plus d'accroches pop, de mélodies bilingues, de swing : malgré leurs états d'âme, ses chansons sont légères, portées par un air différent, plus chaud.
En dessous, "Kids", premier single, un duo avec Money Mark, autre membre de la nébuleuse Beastie, autour d'une chanson inspirée par la paternité et... le film du même nom signée Larry Clark.





jeudi 19 juin 2008

Méli Mélo Rock 2

Le jeu est simple : reconnaître les 16 (oui, 15+1) artistes ou groupes représentés ici par un bout de pochette. Commentaires bloqués (je confirme les bonnes et les mauvaises réponses) comme d'habitude. En piste !





LES SCORES EN DIRECT
JEROM a été le premier, il trouve direct 12 groupes/artistes. Pas mal !
GLORB est deuze et a 8 bonnes réponses, yeah.
PROVISUS a trouvé 2 groupes de plus que TOTOCHE (qui n'a rien trouvé)
TANQUERELLE a trouvé 10 groupes. Non pour les 7,10,11 et 14.
SANDIE alias Fille Facile (bienvenue à toi) a trouvé 9 groupes.

Le Méli Mélo a son maître, il s'appelle APPOLLO qui a trouvé 15 groupes !
Le Méli Mélo a son deuxième maître, il s'appelle GEERT et a trouvé 15 groupes !
Le Méli Mélo a un troisième maître, il s'appelle ROM et a également trouvé 15 groupes.


Mais qui fera le sans faute, nom d'un jukebox ?

mardi 17 juin 2008

Jukebox : Gotye


L'étiquette est déjà prête, Gotye sera donc pour 95% des médias le "Beck australien" (je me désolidarise complètement de cet avis provenant des journalistes anglo-saxons). Certains, précis, ajouteront : "d'origine belge". Avant la lame de fond (prévue pour la rentrée) le clip de son premier single, plutôt sympatique sans être renversant, qui vaut surtout pour les images.

lundi 16 juin 2008

Alain et Joseph

Samedi soir à l'Olympia (Paris) l'heure était au recueillement, Bashung oblige. Un Bashung plutôt en forme qui aura joué (comme les jours précédant) un peu moins de deux heures. Principalement des extraits de Bleu Pétrole, le dernier mais aussi de Fantaisie Militaire et d'Osez Joséphine.







"Comme un Lego", un des plus belles chansons de Bleu Pétrole, en ouverture...







L'électrique "Mes Prisons" de Fantaisie Militaire qui fait bien décoller le concert.







En final, ou presque, "Angora", magnifique...


PS En première partie de Bashung samedi, il y avait une chanteuse en roue libre, Castafiore lo-fi éreintante... On n'a rien dit parce que c'est la femme de Mr Bashung. Comme me le disait un dessinateur doué, "elle a des arguments" (comprendre une forte poitrine). En même temps, lui louchait surtout sur la guitare de la dame. N'empêche, il vaudrait mieux ne pas infliger ce genre de prestation à des adultes non consentants.

vendredi 13 juin 2008

Méli Mélo le comeback : les solutions

Voici les solutions de ce Méli Mélo qui vous a posé des problèmes (bientôt, j'ajoute les scores).



Les scores (avec une marge d'erreur assez large, soyez vigilants)

1 MADAME ET MONSIEUR TOTOCHE 10 PTS

2 PROVISUS 5 PTS

3 BLUBLU ex aquo avec GLORB 3 PTS

4 GEERT 1 PTS

5 DOC MARS 0,5 PT (POUR LE GENTIL COUP DE MAIN)

Quant à la provenance de chaque image, quelques réponses :

L'image de Trondheim sort du 2e recueil de l'Oubapo

Celle de Dumontheuil de Big Foot 1

Celles de Wallace Wood ou de Calvo piquées dans des exemplaires de Bang.

Plus, par pli discret...

jeudi 12 juin 2008

Retro-Jukebox : Liquid Liquid


"A cette époque, New-York était une ville plus dynamique au niveau de la créativité. Tout ce que tu faisais, tu le faisais à fond. Il y avait tout de même une séparation : dans le Bronx, tu avais le hip hop, downtown tu avais le rock. Et puis les deux ont commencé à se rencontrer. Nous, ce n’était pas calculé, nous parlions aux deux quartiers".
Ainsi s'exprimait Salvatore Principato, le chanteur de Liquid Liquid lors de leur tournée comeback d'il y a quelques années. L'intégrale du groupe (soit trois maxis et des bricoles) est de nouveau disponible et a gardé sa force rythmique. Chez Liquid Liquid, qui aura existé de 1980 à 1983, pratiquement que de la basse et du beat, des percus en folie qui provoquent la transe, entre punk et carnaval, Caraïbes et démarche arty. Le titre de gloire de Liquid Liquid restera finalement un larcin : Grandmaster Flash et ses potes ont volé la ligne de basse de "Cavern" pour "White Lines". Mais l'original reste indépassable.




Le clip original de "Cavern" de 1983 avec juste en dessous "White Lines" de Grandmaster Flash.



Un mec qui danse sur "Optimo", autre classique de Liquid Liquid.

mercredi 11 juin 2008

L'invité du mercredi : Olivier Polard



L'invité du mercredi est Olivier Polard, agitateur qui, avec ses potes de l'association La Blanche, fait bouger les choses à Brest et soutient la scène rock locale. Nouvelle preuve que ces Brestois ne manquent pas d'énergie, la sortie de leur fanzine, Mazout, joli gratuit qui mélange interviews et rétrospective du rock de 1968.


Très bonne nouvelle, si vous n'habitez pas à Brest, vous pouvez le télécharger ici : http://mazoutlezine.free.fr/



Voici donc le choix d'Olivier, qu'il soit remercié pour partager avec nous cette vidéo... qui donne un bon aperçu de l'ambiance locale.



Olivier Polard :

"Je ne résiste pas à l’idée de vous présenter ce clip de STOURM (à ne pas confondre avec le groupe de festou noz du même nom !) fait avec 3 bouts de ficelle, composé, filmé et monté en moins deux semaines dans le cadre d’un concours à la con organisé par Brest 2008. Ils cherchaient un hymne brestois, on leur a donné notre vision des choses. Bien sûr, ils ont sélectionné un truc très consensuel, un instrumental genre cornemuses et percussions latines, mouais ...

On a perdu, certes, mais on s’est bien marré. Seul regret, Miossec devait venir mais il a préféré rester chez lui bosser des textes pour *******. Il y a ici un bon paquet de personnages que Vincent a rencontré* lors de sa venue à Brest voici quelques mois. Ca s’est finit à pas d’heure et notre biographe préféré a eu du mal à s’en remettre (ceci-dit, le bougre est dur à enterrer et j’y ai perdu quelques plumes**)"

*Allusion à mon voyage à Brest pour la sortie d'En Quarantaine, livre avec/sur Miossec

** Je les ai enterrés ces Brestois, aucun ne tenait debout, Olivier se prenait pour Robert Johnson... une réputation usurpée, ah ah !







mardi 10 juin 2008

Oscar Wilde

Aujourd'hui un peu de publicité gratuite avec cette vidéo simple mais amusante qui propose un feuilletage express du nouvel album de Stanislas Gros, adaptation du Dorian Gray d'Oscar Wilde, avec flip-book sans les mains (voir ici une animation explicite). Comme je ne l'ai pas lu, je ne me lancerai pas (encore) dans un concert de louanges. Seule certitude, graphiquement (et notamment les couleurs dues à Laurence Croix) cet album semble se distinguer nettement de la précédente (et excellente adaptation) des Derniers Jours d'un condamné de Victor Hugo.


Pour continuer avec Oscar Wilde, on peut maintenant consulter les archives de ses différents procès de 1895 (ici ou ) pour outrage aux bonnes moeurs (en fait "sexual offences") puisque le tribunal londonien du Old Bailey a ouvert à tous ses documents (plus précisément de 1674 à 1913).

lundi 9 juin 2008

Sondage dans la rue

La question était : quelqu'un qui connaît votre nom vous aborde dans la rue.
A 63 %, vous avez répondu que vous l'évitez après avoir reconnu cet insupportable camarade de classe.
A 18 %, vous tournez ostensiblement le dos à ce fan sans gêne.
A 9%, vous faites semblant de ne pas être vous mêmes
A 9% aussi, vous faites comme si vous étiez pressés.

Mise en bouche : Djian/Peyraud



Déjà servi au cinéma avec plus ou moins de réussite (c'est moins que l'on puisse dire), Philippe Djian n'avait jamais été adapté en bande dessinée. Jusqu'à ce que Jean-Philippe Peyraud s'empare de Mise en bouche, grosse nouvelle datant d'il y a 2003 (initialement en supplément des Inrocks). Le texte original réussit un miracle : il s'inspire de "l'affaire Human Bomb", soit la prise d'otages de la maternelle de Neuilly, mais évacue l'aspect politique (pas de représentation du maire) pour construire un huis-clos sentimental, le jeu amoureux de deux otages qui se rapprochent pendant ces dizaines d'heures de réclusion.

Jean-Philippe Peyraud a réussi son coup en installant une atmosphère moitié stressante moitié moite, gérant la voix off et les silences de manière impressionnante (quel découpage intelligent) et sans provoquer la lassitude (même lors des multiples clopes que le "héros" tire dès qu'il est contrarié). Mention spéciale au travail de Laurence Croix qui, aux couleurs, contribue à donner encore plus d'âme au récit.

Ci-dessous les premières planches de cet album qui en compte plus de 130.




Images : copyright Philippe Djian-Jean-Philippe Peyraud éditions Futuropolis.

A noter que la nouvelle ressort chez Folio.

vendredi 6 juin 2008

Freak Show

Quand quatre dessinateurs s'amusent à créer, collectivement mais à tour de rôle, une galerie de monstres, c'est assez réjouissant. Surtant quand ils s'appellent Morgan Navarro (alias Plutoslo), Singeon, Evelyn Moreau ou O'Freak. Sur The Lonely Freaks se construit depuis avril une famille de freaks assez drôle. Il va y avoir aussi des invités (pour l'instant, Lewis Trondheim).


Un dessin de Plutoslo (alias Morgan Navarro)


Un dessin de Morgan Navarro (alias Plutoslo)

Un dessin de Singeon (qui est animé dans la vérité)
Sur le site d'Evelyn Moreau, j'apprends que le film de Tod Browning, Freaks, est visible ici. Y a pas à dire, il y a des avantages à vivre la fin d'une civilisation.

mercredi 4 juin 2008

Le Petit Prince de Joann Sfar

On en parle depuis pas mal de temps... Cela y est, Le petit prince de Saint-Exupéry revu par Joann Sfar va très bientôt se matérialiser sous nos yeux*. Aujourd'hui même, une conférence de presse chez Gallimard annonçait une publication en deux temps. Déjà, à partir du 25 juin dans Télérama, jusqu'au 20 août. Ensuite, en album dans la collection Fétiche de Gallimard Jeunesse le 22 septembre.


Le Petit Prince, par Joann Sfar, d'après l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry © Gallimard Jeunesse

Joann (que le monsieur de Gallimard appelait "John" ce qui était amusant), visiblement ému et honoré que les ayant droit de Saint-Ex l'aient choisi, a commencé son petit laïus de manière assez drôle :

"J'aime bien porter des choses plus grandes que moi. Et je suis connu comme quelqu'un de prétentieux".

Puis il a expliqué comment son grand-père avait utilisé une cassette sur laquelle Le petit prince était lu pour lui faire comprendre -alors qu'il avait 5 ans - que sa maman était morte.
"C'est pour ça que pour moi le Petit Prince n'est pas une histoire mièvre, ça raconte la mélancolie de l'enfance".

Par rapport à l'adaptation même, il semble avoir conservé intégralement le texte original.
Citant Scorcese :
"Les abrutis qui croient qu'adapter une histoire c'est juste faire un scénario n'ont rien compris. Adapter une histoire c'est garder le phrasé de l'auteur".

Autre pique aux mauvaises langues (marrant quand même ce désir de se justifier) :

"On dit de moi que je fais cinquante albums par an, que je les bâcle tous. Alors que je me suis consacré pendant un an et demi à celui-ci ! Et les derniers livres que j'ai sortis sont des carnets qui seront vite oubliés. Il y a aussi plus de gravité que dans ce que je fais habituellement. Avant, je n'osais pas par peur du ridicule. Normalement, dès qu'il y a du pathos, je fais le con. Pas ici; Je me suis tourné vers une narration plus japonaise".

Et puis il a rendu hommage au maître Pratt dont le dernier livre était consacré à Saint-Ex.

Voilà, ayant juste lu 7 pages, je ne vais pas porter un jugement sur son travail (même si je sais d'avance que ça va me toucher). Je vais vite m'impatienter - ou m'abonner à Télérama (**)
Pour en savoir un peu plus et ce avant la publication dans Télérama, dans son dernier carnet (Shampooing/Delcourt), Croisette, il revient sur la gestation de ce Petit Prince et notamment sur le fait qu'il s'inspire de son propre gamin pour les traits du personnage. Il évoque aussi ses projets cinématographiques -vu que le carnet a été fait lors de l'avant-dernier festival de Cannes - notamment l'adaptation en film d'animation du Chat du Rabbin et le film, plus surprenant, consacré à Gainsbourg (avec de vrais acteurs). A ne pas rater, la discussion avec Vergès. Un bon cru.

Enfin, preuve qu'il prend la grosse tête, voici comment Joann a fêté les dix ans de Donjon, en se glissant dans le costume de Grogro. Une soirée avait été organisée le 24 avril dernier avec public déguisé et jeu de rôle à la coule. C'était très sympathique - non, je n'étais pas déguisé - et Trondheim très drôle.





Photo ci-dessus (C) Jorge Alvarez/FIBD


*(enfin, celles et ceux qui veulent, je sais que Sfar comme Larcenet ont autant d'amateurs que de détracteurs. Je me situe contre vents et marée parmi ceux qui voient en eux des auteurs singuliers aux oeuvres respectives passionnantes, quoique dispersées)

** Je vais plutôt coudre un cutter à la manche de ma veste en jean et j'irai découper les pages très proprement et discretos dans une maison de la presse surbondée. Ou alors je vais chez Li-An, il est abonné.

L'invité du mercredi : Bo Diddley

L'invité du mercredi s'appelle Bo Diddley et n'a pas eu le temps de commenter ces vidéos pour cause d'infarctus fatal.








mardi 3 juin 2008

Jukebox : Scarlett Johansson




Pendant des mois, ça a été un tel objet de désir... Cela explique sans doute le rejet snob de beaucoup à l'écoute de l'album de Scarlett Johansson, vilipendé par certains (Libé parlant de "non événement" alors que le même journal consacre deux pages à la tournée d'Etienne Daho, ah ah). L'actrice ne cherche pourtant pas la facilité (ni le succès) avec cet album. Si elle avait repris des standards jazzy plutôt que des reprises de Tom Waits, si elle avait travaillé avec le producteur de Norah Jones plutôt que David Sitek de TV on The Radio, on aurait pu dénoncer l'entreprise vénale. Rien de tout ça ici. Les réarrangements sont plutôt judicieux (nouvelle peau electro pop pour "I Don't Wanna Grow Up") et spacieux, la voix manque d'assurance et de métier (tant mieux) mais pas d'émotions. Franchement, un disque touchant, que j'ai d'autant plus envie de défendre que le procès intenté contre lui me semble injustifié. Parfois, mieux vaut écouter la musique qu'en parler. Ici, chez Emma 1212, une autre chanson à écouter. En dessous le clip officiel...