mercredi 7 novembre 2007

2 albums de 2008


Hé oui, on se projette déjà. Vu que 2007, pas encore finie (certes) n’a pas été sur beaucoup de plans une année fabuleuse, on commence à y penser. A la suite. Déjà, le 21 janvier marquera le retour de la Cat (de moins en moins) sauvage avec son deuxième album de reprises. Affirmation approximative : il contiendra deux auto-reprises (“Metal Heart”, “Song To Bobby”) si bien que le skeud ne s’appellera pas The Covers Record 2 mais Jukebox. Au menu, des covers de Dylan et de James Brown mais pas les morceaux les plus connus : “Lost Someone”, single de Mr Dynamite de 1961 (avec sur l’original ce guitariste que j’aime beaucoup, Les Buie) en version fluette et “I Believe In You” de Dylan. Et aussi d’entrée le “(Theme From) ‘New York, New York’”, du Hank Williams ou du Billie Holiday (“Don’t Explain”). Le clou de cet album, enregistré avec The Dirty Delta Blues (Judas Bauer etc.), sera selon moi le catchy “Aretha, Sing One For Me” dont on peut écouter ici l’original (grâce à Garrincha de la Blogothèque). Celles et ceux qui n’ont pas été sensibles au virage poli de The Greatest devraient rester de marbre, les autres (j’en fais partie) cèderont devant la voix, cette soul gentiment old-school, les ballades crève-cœur comme on dit.
Pour patienter (et je ne suis pas le seul, hein, mr Dumez ?) on peut écouter ici une autre cover de Dylan, “Stuck Inside Of The Mobile With The Memphis Blues Again” contribution à la BO de I’m Not There, le faux biopic de Todd Haynes. Car, oui, Dylan fait partie des obsessions de Chan Marshall. Quand je l’avais rencontrée pour The Greatest lors d’une agréable interview, il y a deux moments où elle avait été vraiment très passionnée : quand elle m’a décrit presque amoureusement son petit-déjeuner et lorsqu’on a parlé de Dylan qui jouait le soir même à Paris.

Citation : «Je l’ai vu huit fois depuis que j’ai quinze ans. Pour rire, j’ai demandé s’il pouvait me faire jouer dans des petits endroits près des salles où Dylan donne des concerts, dans des petits théâtres, sur le trottoir d’en face, n’importe où, pourvu que je puisse le suivre. Oui, j’ai aimé chacun de ses shows. Ce que je préfère dans le film de Scorcese (No Direction Home), ce sont les interviews récentes de Dylan. Je ne sais pas qui était avec lui mais c’est quelqu’un avec qui il se sent bien. Dylan ressemble à un gars normal, on le voit juste comme il est, il parle tranquillement »
Ps : on peut raisonnablement exprimer des doutes sur cette pochette...

2 commentaires:

Glorb a dit…

Catpower ça fait toujours plaisir. Je devais aller la voir au café de la danse il y a quelques années, j'ai finalement filé mes invits à un pote qui est parti avant la fin. Il ne connaissait pas ce qu'elle faisait et sa culture de souche coréenne ne lui permettait pas de comprendre toute la superbe d'une artiste bourrée sur scène qui n'arrive pas à finir une seule de ses chansons. Je ne lui en ai pas voulu. ;)

Anonyme a dit…

Oui, forcément, ça a quelque chose de déstabilisant. S'il s'attendait à un tour de chant, il n'a pas été déçu. Elle s'est un peu calmée, paraît-il. Paraît-il.