Jean Amila : Jusqu’à plus soif
Dans l’histoire du roman noir français, Jean Amila (de son vrai nom Jean Meckert) est un pionnier injustement méconnu. C’est le deuxième auteur français à avoir publié dans la Série Noire, à la demande de Marcel Duhamel, s’il-vous-plaît.
Ecrivain libertaire et anar, Amila prenait toujours le parti des petits, de ceux qui vivaient les injustices. Dans Le boucher des Hurlus, son chef d'oeuvre, il vengeait ainsi son père, fusillé «pour l’exemple » à la suite des mutineries de 1917. Source d’inspiration pour Didier Daeninckx, entre autres, l’œuvre d’Amila (qui a commencé par publier sous son vrai nom) possède une fibre sociale et souffle le vent des révoltes. Le conseil général du Pas-de-Calais avec une association Colères du présent) a d'ailleurs créé en 2005 le prix Jean Amila-Meckert pour récompenser le meilleur livre « d’expression populaire et de critique sociale ».
Jusqu’à plus soif s’avère beaucoup moins dramatique que Le Boucher des Hurlus. Un petit village de Normandie vit de la distillerie clandestine, arrive une nouvelle institutrice bien intentionnée et tout dérape dans une flaque de gnôle et pas mal d’éclats de rire. Très rigolo, comme si Manchette avait réécrit Don Camillo…
Dans l’histoire du roman noir français, Jean Amila (de son vrai nom Jean Meckert) est un pionnier injustement méconnu. C’est le deuxième auteur français à avoir publié dans la Série Noire, à la demande de Marcel Duhamel, s’il-vous-plaît.
Ecrivain libertaire et anar, Amila prenait toujours le parti des petits, de ceux qui vivaient les injustices. Dans Le boucher des Hurlus, son chef d'oeuvre, il vengeait ainsi son père, fusillé «pour l’exemple » à la suite des mutineries de 1917. Source d’inspiration pour Didier Daeninckx, entre autres, l’œuvre d’Amila (qui a commencé par publier sous son vrai nom) possède une fibre sociale et souffle le vent des révoltes. Le conseil général du Pas-de-Calais avec une association Colères du présent) a d'ailleurs créé en 2005 le prix Jean Amila-Meckert pour récompenser le meilleur livre « d’expression populaire et de critique sociale ».
Jusqu’à plus soif s’avère beaucoup moins dramatique que Le Boucher des Hurlus. Un petit village de Normandie vit de la distillerie clandestine, arrive une nouvelle institutrice bien intentionnée et tout dérape dans une flaque de gnôle et pas mal d’éclats de rire. Très rigolo, comme si Manchette avait réécrit Don Camillo…
2 commentaires:
Je suis tombé sur votre blog en cherchant une photo convenable de la couverture de ce bouquin pour en parler chez moi... je me permets donc de vous glisser le lien vers le résultat:
http://fattorius.over-blog.com/article-22323924.html
Encore merci pour l'image! Et bravo pour l'article, qui me permet de cerner l'auteur de ce gouleyant roman.
Bonjour Daniel. Je vais aller voir ça. Effectivement, gouleyant, vous avez raison.
A bientôt
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