Thierry Jonquet Moloch
Du polar français par un de ses meilleurs pourvoyeurs. Initialement publié en Série Noire, ce roman a reçu le prix 813 du meilleur polar francophone 1998 (813 = la meilleure revue française sur le polar). Chez Jonquet, on est déjà confronté à une implacable mécanique : l’intrigue se met en place, creuse son sillon noir pendant trois cent pages jusqu’au choc final et l’absence d’happy end. Le lire ressemble à une longue apnée que, paradoxalement, on ne veut pas interrompre. Nommé d’après le monstre biblique qui dévore les enfants, Moloch broie en effet des jeunes vies, à commencer par les quatre corps qu’on trouve carbonisés dans un pavillon. Sorte de polar choral mettant en scène policiers, juge d’instruction, infirmière, docteur, psychiatre, assassins, Moloch a valu à Jonquet d’être accusé de s’être inspiré d’une affaire criminelle non résolue. Le TGI de Paris en 2000 a heureusement reconnu Jonquet non condamnable… Les personnages principaux de Moloch sont la misère et la folie humaine. On ne sort pas de notre lecture indemne.
Du solide même si, perso, j’ai eu du mal avec les dialogues qui manquent un peu de vie (à mon avis). A noter que Moloch reprend les protagonistes des Orpailleurs qu’il faudrait peut-être lire avant…
Thierry Jonquet bénéficie d’un site très complet, autant le visiter :
http://thierry.jonquet.free.fr/
Du polar français par un de ses meilleurs pourvoyeurs. Initialement publié en Série Noire, ce roman a reçu le prix 813 du meilleur polar francophone 1998 (813 = la meilleure revue française sur le polar). Chez Jonquet, on est déjà confronté à une implacable mécanique : l’intrigue se met en place, creuse son sillon noir pendant trois cent pages jusqu’au choc final et l’absence d’happy end. Le lire ressemble à une longue apnée que, paradoxalement, on ne veut pas interrompre. Nommé d’après le monstre biblique qui dévore les enfants, Moloch broie en effet des jeunes vies, à commencer par les quatre corps qu’on trouve carbonisés dans un pavillon. Sorte de polar choral mettant en scène policiers, juge d’instruction, infirmière, docteur, psychiatre, assassins, Moloch a valu à Jonquet d’être accusé de s’être inspiré d’une affaire criminelle non résolue. Le TGI de Paris en 2000 a heureusement reconnu Jonquet non condamnable… Les personnages principaux de Moloch sont la misère et la folie humaine. On ne sort pas de notre lecture indemne.
Du solide même si, perso, j’ai eu du mal avec les dialogues qui manquent un peu de vie (à mon avis). A noter que Moloch reprend les protagonistes des Orpailleurs qu’il faudrait peut-être lire avant…
Thierry Jonquet bénéficie d’un site très complet, autant le visiter :
http://thierry.jonquet.free.fr/
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