mardi 7 août 2007

Disque de la glande : Happy Mondays



Au moins, à eux, personne ne leur reprochera de s’être reformés. Ou n’aurait l’idée d’absurde de parler à leur sujet d’intégrité, d’honnêteté. Quoi attendre d’Happy Mondays, à part un passage à la caisse pour (re) remplir les comptes en banque. Le trio des débuts (Shaun Ryder, Gary Whelan et Bez qui, rappelons-le, ne joue de rien) est remonté sur scène, accompagné de jeunots et d’une chanteuse qui ressemble à Denise Johnson (porte-voix de toute la scène de Manchester à la grande époque) a déjà donné des concerts, grands raout hédonistes brouillons et nostalgiques dont on peut voir des échantillons un peu pathétiques sur http://www.happymondaysonline.com/
Qu’il aille jusqu’à enregistrer un nouvel album (le premier depuis Yes Please, cata financière et artistique de 1992) constitue une surprise – ils n’étaient pas obligés. Que le disque, Uncle Dysfunktional, soit très écoutable, avec ses grooves un peu patauds, les croassements convaincants de Ryder, ça en est une autre. Ni trop rétro ni trop faussement à la mode (du genre « les papys de l’ecstasys font de la résistance », ça aurait été l’horreur), cet album de l’improbable retour peut rester sur la platine des heures sans déranger. Plusieurs morceaux sont écoutables sur le site officiel, sur le msypace : (http://www.myspace.com/happymondaysonline
A noter “Anti Warhole On The Dancefloor” (l’influence de Bilal ?) et la participation du rappeur américain déglingué Mickey Avalon sur “Deviants”.
PS La plus belle pochette du moment... Toujours le même mauvais goût. Qui aura le mauvais goût de leur reprocher ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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