La collection Fétiche de chez Gallimard s’attaque comme Ex-Libris (Delcourt) et d’autres aux adaptations, principalement d’œuvres pour la jeunesse – ce qui ne sous-tend pas qu’elles soient puériles, simplement il vaut mieux avoir une âme d’enfant pour les apprécier. Les deux premières sorties donnent le ton, malin et léger. Rabaté a adapté un livre de l’écrivain Dick King-Smith Harry est fou. King-Smith, surtout connu pour avoir créé Babe le cochon berger, a commencé à écrire assez tardivement, à l’âge d’être grand-père. Rabaté, récemment auteur d’une drolatique fable familiale et religieuse (La Marie en plastique avec David Prudhomme au dessin) paraît s’éclater en s’emparant une nouvelle fois d’un famille, anglaise en l’occurrence. L’arrivée d’un perroquet constitue le prétexte à une histoire poétique et amusante que Rabaté sert parfaitement, jouant des couleurs pour dépeindre cette Angleterre qu’on voit à travers les yeux d’Harry et de ses animaux. Un livre qu’on peut offrir sans problème à de jeunes lecteurs.
Le choix du Roman de Renart, illustré naguère par le grand Benjamin Rabier et déjà adapté en bd, est lui moins innocent. Ces fables animalères satiriques restent aussi réjouissantes que troublantes (à qui donner raison : Renart/Goupil ou Ysengrin ?) Bruno Heitz qui aime jouer avec l’imbécillité de ses personnages (pas tous non plus) s’en donne à cœur joie avec les larcins de Renart, la stupidité d’Ysengrin. Seul reproche : ce premier tome se lit trop rapidement.
Le choix du Roman de Renart, illustré naguère par le grand Benjamin Rabier et déjà adapté en bd, est lui moins innocent. Ces fables animalères satiriques restent aussi réjouissantes que troublantes (à qui donner raison : Renart/Goupil ou Ysengrin ?) Bruno Heitz qui aime jouer avec l’imbécillité de ses personnages (pas tous non plus) s’en donne à cœur joie avec les larcins de Renart, la stupidité d’Ysengrin. Seul reproche : ce premier tome se lit trop rapidement.
6 commentaires:
Je n'ai pas acheté le Heitz alors que je suis fan parce que le Delcourt est déjà très sympa (voir mon blog :-)). Mais je commence à bien la connaitre cette histoire :-))
J'avais oublié cette adaptation antérieure, je vais aller feuilleter ça...
Le Heitz a un charme un peu désuet, un peu plus de pêche peut être mais Mathis et Martin sont très prometteurs.
Vendu ! Enfin, c'est une manière de parler... Et au fait Rabier ça te parle ou pas plus que ça ?
Tu veux dire Benjamin Rabier ? Ben oui, je connais (mais je ne suis pas spécialiste). Je ne connais pas sa version de Goupil.
Oui, celle-là. Il y a une très vieille édition (et très mal en point) dans ma famille et j'en garde un souvenir ému ;)
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