lundi 5 mai 2008

Cinéma à chaud : "Le grand alibi"

Parfois, on commet des erreurs et on les paie cash. Quand on choisit d'aller voir au cinéma ce qui s'avèrera plus tard un mauvais film par exemple. Avec avec sa distrib sympatique (Miou Miou, Valéria Bruni Tedeschi, Arditi, etc.), son intrigue piquée à la gentille Agatha Christie et un cinéaste aux commandes (Pascal Bonitzer, un des premiers à avoir fait tourner Berroyer si je ne m'abuse), Le grand alibi a les apparences d'un film divertissant et confortable. Et puis c'est l'accident : personnages malheureusement inexistants (ils peuvent tous disparaître devant nos yeux, on s'en contre-fout) et surtout scénario lâche comme un élastique coupé en deux. Donc, oui, il y a bien révélation finale, révélation qui laisse abasourdi par autant de platitude. D'ailleurs, elle ne paraît intéresser personne vu et le générique se dépêche d'arriver pour libérer tout le monde. Honnêtement, un film inutile, bien loin des délicieuses adaptations de Gaston Leroux par Bruno Podalydès ou d'Agatha Christie par Pascal Thomas.

5 commentaires:

Geert a dit…

Hi Oslav,

Il ne restera donc que l'affiche .....

à bientôt

Glorb a dit…

Pourtant la bande annonce avait l'air prometteuse.

Comme quoi.

Merci du coup du conseil.

Anonyme a dit…

Oui, l'affiche de Floch allèche, la bande annonce sent le bon Cluedo des familles. Mais honnêtement je vous le déconseille... ou alors un dimanche soir dans trois ans, au moment d'une diffusion sur la télé nationale. Vous avez le temps, donc.

Anonyme a dit…

ben Oslav tu n'avais pas lu le nom du réalisateur sur l'affiche ?Quand tu vois Bonitzer-Pascal- réalisateur il ne ne faut surtout pas y aller. D'ailleurs beaucoup n'y vont pas.

Perros

Anonyme a dit…

Hello Perros. Bah oui, tu as raison. Que veux tu, des fois, on se laisse aller...