En se projetant (un peu, un rien) tout en étant sûr de mon coup, je le proclame : le disque de Brakes, The Beatific Visions, sera un de mes cinq disques de 2007. Pourquoi, why, warum cet empressement ? On ne peut pas s’en lasser, il présente aucune trace de gras, de superflu, conjugue de l’énergie et des chansons qu’on peut fredonner dès la deuxième écoute, une sorte d’urgence qui va de pair avec une bonne humeur tangible – ces mecs aiment jouer ensemble, ce qui fait la différence. A la base, des potes de Brighton, accessoirement membres de groupes surtout remarqués dans leur pays – The Electric Soft Parade, British Sea Power, du milieu de tableau de première League. Un soir, bourrés, ils jouent ensemble, kiffent leurs riffs (©), réitèrent, enregistrent un premier disque en cinq jours qui slalome entre garage, punk et country (reprise de “Jackson” de Johnny Cash). Deux ans plus tard, ils n’ont pas perdu leur plaisir et ont simplement chopé plus d’assise. The Beatific Visions constitue la manière la plus maligne d’utiliser 28 minutes de son temps. Car, oui, leur deuxième, enregistré live (à Nashville) sans fioritures – on a l’impression qu’ils sont dans la pièce - dure à peine le temps d’un 33 tours des sixties. Le chanteur a, à quelques moments, des accents de Joe Strummer, emmène gaillardement ces chansons de garage à boire, ces morceaux dansants jusqu’à l’idiotie (“Spring Chicken”), ces ballades qui n’ont pas le temps d’être larmoyantes. 28 minutes compactées à l’ancienne, sincèrement irrésistibles si on aime le rock brut (mais pas de brute). Quatre morceaux (sur 11) sont écoutables sur leur page myspace : (http://myspace.com/brakesband.
mercredi 17 janvier 2007
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