jeudi 28 février 2008
mercredi 27 février 2008
Jukebox : Foals, These New Puritans, Metronomy

Un brelan de nouveaux groupes anglais intéressants, tous les trois avec des influences bien distinctes et ingérées.
D'abord Foals, peut-être le plus brillant des trois. Son tordu et aigu; batterie frénétique et proche des polyrythmies africaines. Sortie de l'album fin mars, produit par David Sitek de TV On The Radio.
These New Puritans sont souvent comparés à The Fall en raison de la voix, proche de celle de Mark E.Smith en plus juvénile. L'album, déjà sorti, est rafraîchissant comme celui des Klaxons, les rondeurs pop en moins.
Enfin Metronomy dont les membres sont plus âgés. Ce trio livre des prestations tout synthé assez intéressantes. Clip coloré.
mardi 26 février 2008
Gus 2









lundi 25 février 2008
La Madeleine du Lundi : "Dub Be Good To Me"
samedi 23 février 2008
Le GRAND JEU des PAGES de GARDE 3 (RESULTATS)




J'étais sûr qu'au moins un album ne serait pas démasqué. J'avais bien tort ! Il y en a même un d'entre vous qui a tout trouvé.
Les scores de cette troisième manche par ordre d'apparition dans les commentaires :
JEROM : 4 points pour le 1 et le 6 et qui aurait mérité un point supplémentaire pour avoir proposé Jason Pollock pour l'Art Attentat
jeudi 21 février 2008
Le GRAND JEU des PAGES de GARDE 3




mardi 19 février 2008
Jukebox : Supergrass

lundi 18 février 2008
Le GRAND JEU des PAGES de GARDE (2) : Les solutions



La Madeleine du Lundi 13 : Bourvil
samedi 16 février 2008
Le GRAND JEU des PAGES de GARDE (2) CORRECTIF

vendredi 15 février 2008
Le GRAND JEU des PAGES de GARDE (2)



4

Réponses quand tout a été trouvé. Et désolé pour les photos pourries.
Pizzeria Kamikaze, le retour

Jukebox : Antony & Hercule(s)

Surprise, la voix d’Antony (sans ses Johnsons) sur un morceau disco à l’ancienne mais de très bonne facture –DFA production. Le remix de la légende house Frankie Knuckles vaut aussi le coup. Et, en donnant ses coordonnées, on peut télécharger ici un extrait sympathique -sans Antony - de ce Hercules And Love Affair.
jeudi 14 février 2008
Bye bye Henri

mercredi 13 février 2008
Peur(s) du noir

Face à un film qui comporte des séquences bien distinctes, on ne va pas tous ressentir des émotions au même moment. Objectivement, on peut tout de même dire que l’on retrouve la patte des auteurs intacte - Charles Burns fait du Charles Burns, bien glaugue, et crée le malaise, Mattotti avec Jerry Kramsky donne dans le fantastique, le trait mouvementé de Blutch passe très bien l’écran. L’histoire de Marie Caillou (et Slocombe) à l’imagerie manga crée une atmosphère originale, la séquence de Richard Mc Guire –avec Pirus au scénario – clôt de manière maligne le film.
Après, on pourra ergoter sur les interventions abstraites de Pierre Di Sciullo (à mon avis, le maillon faible du film même si je comprends la nécessité d’un fil rouge pour tenir l’ensemble). Mais l’amateur de Bd pourra difficilement mégoter sur son plaisir. On en prend plein les yeux. Il faut aller voir ce film, déjà pour soi, ensuite pour que les instigateurs de ce projet continuent ce genre d’initiatives.
Au-dessus, des croquis de Charles Burns extrait du dossier de presse. En bas la bande annonce, une interview d’Etienne Robial et de Pierre Di Sciullo. Et, last but not least, un morceau anthologique de Liquid Liquid avec la ligne de basse énorme de Richard McGuire repiquée pour "White Lines" !
mardi 12 février 2008
Interview Serge Clerc 1/2

Je me suis déjà excité sur Le Journal de Serge Clerc. Voici maintenant une interview en deux parties. La suite la semaine prochaine.
Hé non, normalement je devais sortir en même temps. Fromental me l’a commandé courant 2003. Ce devait être dans l’air du temps. Moi, mes premières notes sur le sujet datent de 94, j’ai pris mon élan et j’ai commencé… dix ans après !
Le concept du Journal
C’est une bio-fiction, je me suis servi d’un axe qui est mon vrai parcours : moi qui arrive à Paris, il y a un journal qui se crée dans lequel je veux bosser. Et moi qui traverse tout ça sans voir qu’à tout moment il peut se casser la gueule parce qu’il n’y avait pas de groupe derrière, Etre embauché à Métal je ne m’y attendais pas une seconde, pour moi c’était les dieux vivants qui y travaillaient. Je raconte ça sous cet angle, le nez en l’air et je sifflote. Et derrière c’est le Titanic qui peut faire naufrage. Un bon pitch, non ? Puisqu’il faut faire des pitchs maintenant.
J’ai bien aimé faire ça parce qu’il y a un petit côté écrivain.
Sa conception
Je ne bosse pas au fil de la page, ce sont des strates qui s’empilent, un mille-feuille. Tout est vachement épars, des notes vachement jetées, comme les écrivains qui prennent des notes, des bouts de machin à droite et gauche.
Touffu
Aérer ne m’aurait pas demandé plus de boulot – au contraire. C’était cent quatre-vingts pages le challenge – j’ai débordé. Dès le début, je le savais : « je veux quatre cent pages, je veux deux tomes ». From’ m’a dit : « no way, hors de question ». La distance, c’est toujours le problème. Les albums de 44 pages, ça nous a toujours fait chier. J’ai eu de grandes discussions avec Chaland, on se disait : « putain, 44 pages, on s’en sort pas ». On ne peut pas faire quelque chose de sérieux avec quelque chose d’aussi court.
La découverte de Métal
C’est un choc. En plus en 1975, c’était le désert culturel. A la télé, il n’y avait aucune émission de télé sur le rock. Moi, j’aimais bien la contre-culture, je lisais Charlie, Actuel ; Pilote. C’était ma littérature blanche à moi. Je faisais venir des comics directement de la librairie Futuropolis parce qu’autrement chez moi on ne trouvait rien. Il fallait aller à Lyon. Le numéro 1 de Métal, j’ai dû aller à Lyon à la librairie Expérience pour l’acheter ! C’était des quêtes du Graal. Et quand on trouvait, c’était fabuleux. Maintenant, on trouve tout : un clic et on a. Alors qu’à l’époque, il fallait ramer. On était un peu des héros, des happy few parce qu’on connaissait ça, il fallait vraiment être des initiés.
Happy few
On était un petit noyau de tarés. Les autres avaient peut-être leur jardin secret – le ping-pong, le tennis – mais à Roanne, on était trois à être fans de bd, rock et s-f. On avait même fait un petit fanzine qui s’appelait Absolutely Live, en référence aux Doors que j’avais découverts en 72.
L’arrivée à Paris
J’ai déboulé là-dedans en me disant : « putain, ils sont fous les mecs. Pourquoi ils m’engagent, je ne suis pas au point moi ! » J’y ai jamais cru. Je disais : « attendez, il faut peut-être que je fasse mes classes ! ». Pendant longtemps, je disais que j’étais là en fraude. C’était invraisemblable d’être embauché à dix-sept ans, surtout avec ce que je faisais. J’étais très influencé par Moebius, je savais tout ce qui me manquait. Je n’avais aucune facilité.
Education métallique
Métal permettait vraiment de faire ses classes, son apprentissage. Ce qui n’aurait pas été le cas dans les autres magazines BD. Métal permettait de faire des petits crobards dans son coin. J’ai découvert pas mal de choses entre 72 et 75. Moi, j’ai fait mon éducation avec comme j’ai quitté le lycée avant le bac, vu que j’étais engagé.
La rencontre avec Moebius.
J’étais vachement impressionné. Je me rappelle avoir acheté Général Tête Jaune… C’est un maître, un de plus balaises dessinateurs du monde de la planète. A l’époque, je l’ai vu dessiner chez lui. Dans le livre, je raconte la première rencontre ce qui est marrant – vu que je ne me souviens de rien. Le reste est faux, je n’ai pas fumé de joint, je ne me suis pas évanoui. Je l’ai vu dessiner en vrai, il habitait Mantes-La-Jolie à l’époque. J’ai dormi chez lui, je l’ai vu bosser au fil de la plume… ce mec est un martien. Je suis vachement content d’avoir vu ça, Moebius en train de dessiner devant moi. Moi, je suis incapable de dessiner avec des gens à côté de moi.
Illustrations pour Rock & Folk
J’avais envoyé à Rock & Folk des dessins par la poste, je me revois ouvrir Rock & Folk en province et me dire : « ouah, mon dessin ». Cela devait être en 75. Ce qui était génial c’est que je faisais des illustrations sans savoir ce que ça allait illustrer. C’était mon bloc-notes à moi. Paringaux et Koechlin avaient la science de mettre tel dessin à tel endroit, la science du collage. C’est quand on veut illustrer au pied de la lettre que l’on n’est pas forcément bon.
La censure
Comme je n’étais pas à la rédaction, je ne voyais pas l’épée de Damoclès qui planait au-dessus, je ne souffrais pas d’angoisse, je ne me demandais pas ce que je ferais si Métal se cassait la gueule.
Eddy Mitchell
La toute première pochette que j’ai faite c’était pour Eddy Mitchell, un coffret. Je me souviens l’avoir rencontré sur un plateau télé en 76, il devait y avoir encore Maritie et Gilbert Carpentier. Il enregistrait avec Coluche et je suis venu lui dire : « je n’y arrive pas avec votre tête, j’arrive pas à faire une tête ressemblante ». Il y avait Coluche qui disait : « c’est pas grave, tu n’as qu’à coller une photo ». Amusant de dire ça à un dessinateur !
Manoeuvre
Métal Hurlant était au début strictement sf et Manœuvre a amené le rock assez vite. Il m’a fait faire Rock City presque tout de suite, il m’a appris ce que c’était que baba cool parce que je ne savais pas ce que c’était.
Manchette
Quand j’ai rencontré Manchette, je ne connaissais pas ses bouquins. Manchette était un amateur de bd, ce qui était rare parce qu’il était aussi féru de jazz et de polar évidemment. Je l’ai rencontré en train se bourrer la gueule dans un troquet – ça c’est vrai. Pour la séquence de deux pages dans le livre, je me suis servi d’une lettre qu’il m’avait écrite, avec ses phrases superbes. Il me décrit l’histoire d’un livre à illustrer, dont je devais faire la couverture : « les mecs se battent, des nains de deux mètres. Le mec qui a écrit ça se fout du monde et il a raison ». C’est vachement bien. Moi, mon rôle, c’est de le mettre en scène, de ne pas laisser ça dans les limbes et je suis vachement fier de ces deux pages – bien que les textes ne soient pas de moi. Là, j’avais un matériel vrai.
lundi 11 février 2008
La Madeleine du Lundi 12 : PE/Anthrax
La Madeleine est bloquée au début des 90's et c'est très bien comme ça. L'alliance entre PE et Antrax était un fantasme, celui de deux publics (rap et metal) en train de se mélanger pour gueuler la même chose et changer le monde -ah ah. Avant, il y avait eu "Walk This Way", moins corrosif mais quand mêm un classique avec les Run DMC en train de rapper en Adidas autour des riffs de guitare d'Aerosmith. Après, plus grand chose à part la BO de Judgment Night où rappeurs (de De La Soul à Cypress Hill) et rockers (de Biohazard à Sonic Youth en passant par Teenage Fan Club) se rencontraient coûte que coûte.
A la base, "Bring Tha Noize" constitue un des sommets du deuxième album de Public Enemy It Takes A Nation Of Millions To Hold Us Back, à peine moins tellurique que le troisième, Fear Of A Black Planet. Cette seconde version figure sur Apocalypse 91... The Enemy Strikes Back où déjà Chuk D, Flavor Flav, Terminator X et les producteurs du Bomb Squad sont moins convaincants.
Ah, j'oubliais. Spéciale dédicace à RV Love, Juju D, Arno Fresh et Emma 12.
jeudi 7 février 2008
Les solutions.

Le nouveau Donjon, dessiné par Keramidas. Trop peu objectif avec Donjon (débat récurrent ici), je ne le trouve pas raté comme Appollo. Mais je l'ai lu tard - pauvre excuse. (Enfin, j'aimerais bien que tu étayes ça, je suis sûr que tu as de bonnes raisons)

Le premier Combat Ordinaire de Manu Larcenet.

Le premier album de Freddy Lombard par Yves Chaland aux éditions Magic Strip.