Avant de lire son nom sur le site des Murmures du Donjon (http://www.bibou.org/donjon ) je ne connaissais pas Christophe Gaultier. Les Murmures du Donjon, c’est le site consacré à la série du même nom créée par Sfar et Tronheim. Les accros du forum cherchaient à savoir qui allait prendre le relais de Christophe Blain pour dessiner Donjon Potron-Minet. Ce filou de Trondheim leur avait accordé un nombre limité de propositions et de questions –il avait aussi donné un indice : le successeur avait un blog). Finalement, c’est le nom de Gaultier qui s’est imposé. A la lecture du premier volume de son adaptation de Robinson Crusoé, on comprend pourquoi.
Une nouvelle collection, nommé Ex-libris, vise en effet (chez Delcourt) à adapter fidèlement des grands classiques de la littérature d’aventure. J’aime beaucoup l’idée de faire des pages de garde un mini fac-similé du texte original.
Il y a d’abord Les trois mousquetaires. Dans l’absolu, s’il n’était pas limite sénile, c’est Uderzo qui aurait pu s’en charger (je ne me remets pas d’Oumpah-Pah). Ça aurait pu être merveilleux. Celui qui a mis en images l’histoire de Dumas, Rubèn, ne démérite pas (le scénario est de Morvan). L’album est destiné avant tout à un public jeune (ce qui est très noble).
Robinson Crusoé, c’est une autre bibine. On referme le premier volume et Robinson ne vit toujours pas sur son île avec son homeboy Vendredi. Non, le fils Crusoé est un fils de notable qui rêve d’aventure. Mais, d’abord un mauvais marin qui a le mal de mer – comme Isaac le Pirate, au début, comme le personnage principal du Réducteur de vitesse, autre classique de Blain. Au niveau du dessin, Gaultier entretient vraiment un air de famille avec celui-ci, on pourrait le considérer comme un demi disciple (par ce jeu à deux bandes, il devient ainsi logique que Gaultier reprenne Donjon Potron-Minet). Son Robinson (deux autres tomes prévus) vaut le coup. Sur son blog ( http://wakartate.free.fr/ ) on apprend qu’il n’a plus que quinze pages du tome 3. Il y a aussi des esquisses de « son » Donjon. Il faut juste s’armer de patience le temps que sa page se charge à cause des dessins (mon ordi est peut-être trop vieux).
Je me suis rendu compte que j’avais déjà lu de ces livres : la série Guerres Civiles chez Futuro et Clichés Beyrouth 1990. Sans jamais me dire que c’était la même personne. Preuve qu’il a de multiples identités.
Une nouvelle collection, nommé Ex-libris, vise en effet (chez Delcourt) à adapter fidèlement des grands classiques de la littérature d’aventure. J’aime beaucoup l’idée de faire des pages de garde un mini fac-similé du texte original.
Il y a d’abord Les trois mousquetaires. Dans l’absolu, s’il n’était pas limite sénile, c’est Uderzo qui aurait pu s’en charger (je ne me remets pas d’Oumpah-Pah). Ça aurait pu être merveilleux. Celui qui a mis en images l’histoire de Dumas, Rubèn, ne démérite pas (le scénario est de Morvan). L’album est destiné avant tout à un public jeune (ce qui est très noble).
Robinson Crusoé, c’est une autre bibine. On referme le premier volume et Robinson ne vit toujours pas sur son île avec son homeboy Vendredi. Non, le fils Crusoé est un fils de notable qui rêve d’aventure. Mais, d’abord un mauvais marin qui a le mal de mer – comme Isaac le Pirate, au début, comme le personnage principal du Réducteur de vitesse, autre classique de Blain. Au niveau du dessin, Gaultier entretient vraiment un air de famille avec celui-ci, on pourrait le considérer comme un demi disciple (par ce jeu à deux bandes, il devient ainsi logique que Gaultier reprenne Donjon Potron-Minet). Son Robinson (deux autres tomes prévus) vaut le coup. Sur son blog ( http://wakartate.free.fr/ ) on apprend qu’il n’a plus que quinze pages du tome 3. Il y a aussi des esquisses de « son » Donjon. Il faut juste s’armer de patience le temps que sa page se charge à cause des dessins (mon ordi est peut-être trop vieux).
Je me suis rendu compte que j’avais déjà lu de ces livres : la série Guerres Civiles chez Futuro et Clichés Beyrouth 1990. Sans jamais me dire que c’était la même personne. Preuve qu’il a de multiples identités.
Les images sont copyright Christophe Galutier - Editions Delcourt.
2 commentaires:
Moi tout d'accord avec toi ! Et aussi : dans la même collection ils annoncent un Victor Hugo (le journal d'un condamné à mort) par Stanislas Gros - lui c'est un petit génie, si tu ne connais pas je te recommande son blog, la rumeur d'Orléans, http://www.stanislasgros.com/
(il a participé au Donjon Pirate)
Je viens de mater, les bds en ligne me font penser à du Corben. Etrange. Faut attendre mai...
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