Parfois, je lis des livres sans images, même si ça me donne mal à la tête.
Voici deux livres qui, à part l’éditeur et la passion musicale de leur auteur respectif (passion qui n’est pas retranscrite de manière égale), n’ont pratiquement rien à voir.
D’un côté, Docteur Jacky et Mister Rock de Jacky Jakubowicz (aidé par deux journalistes), autobio en forme de transversale folle du Jacky de Platine 45, Récréa 2, etc. Il a commencé attaché de presse, a croisé Marley et Gainsbourg, détesté le caractère de diva de Cat Stevens, adoré Peter Gabriel, etc. Ensuite, il devient animateur télé, croise De Caunes et Dorothée, raconte ses années AB Productions… Ce mec, un peu l’équivalent d’un personnage de Margerin, est bien sympathique et son livre, exempt de toute déclaration scandaleuse (les rumeurs voudraient que le Club Dorothée ait été un repère décadent et poudré…) se lit. On saute les pages quand il y a du remplissage (il y en a beaucoup, Jacky joue là-dessus) et quand on a fini, on repose le livre à jamais. Juste un truc en passant qui comblera la nostalgie de certains, la curiosité d’autres. Bientôt le livre de Marc Toesca (je suis méchant) ?
De l’autre, Cheikh, journal de campagne de Didier Lestrade. Pour moi, son nom restera éternellement associé à sa chronique house dans Libé. J’étais rarement d’accord avec ses choix mais lui avait une vision, celle d’une house music fédératrice et utopique, d’un Eldorado higher. Mais Lestrade est aussi un fondateur d’Act-Up, du magazine Têtu, un militant, un vrai, des droits homosexuels, un combattant de la bêtise. Dans son livre, il raconte comment il a gagné la campagne pour vivre chichement mais en se sentant en accord avec la nature et la philosophie de l’écrivain américain environnementaliste (pour aller vite) Henry David Thoreau.
Poussé par un rythme alerte, j’ai fini en quelques jours Docteur Jacky et Mister Rock mais je n’en ai déjà pratiquement aucun souvenir. Peut-être que je ne finirai jamais Cheikh mais ce livre a lui une vraie justification intellectuelle. Malgré la distance qui me sépare de son auteur, gay, séropositif, je trouve le livre de Lestrade touchant, enrichissant. C’était la rubrique « une comparaison bancale pour commencer la semaine ».
Voici deux livres qui, à part l’éditeur et la passion musicale de leur auteur respectif (passion qui n’est pas retranscrite de manière égale), n’ont pratiquement rien à voir.
D’un côté, Docteur Jacky et Mister Rock de Jacky Jakubowicz (aidé par deux journalistes), autobio en forme de transversale folle du Jacky de Platine 45, Récréa 2, etc. Il a commencé attaché de presse, a croisé Marley et Gainsbourg, détesté le caractère de diva de Cat Stevens, adoré Peter Gabriel, etc. Ensuite, il devient animateur télé, croise De Caunes et Dorothée, raconte ses années AB Productions… Ce mec, un peu l’équivalent d’un personnage de Margerin, est bien sympathique et son livre, exempt de toute déclaration scandaleuse (les rumeurs voudraient que le Club Dorothée ait été un repère décadent et poudré…) se lit. On saute les pages quand il y a du remplissage (il y en a beaucoup, Jacky joue là-dessus) et quand on a fini, on repose le livre à jamais. Juste un truc en passant qui comblera la nostalgie de certains, la curiosité d’autres. Bientôt le livre de Marc Toesca (je suis méchant) ?
De l’autre, Cheikh, journal de campagne de Didier Lestrade. Pour moi, son nom restera éternellement associé à sa chronique house dans Libé. J’étais rarement d’accord avec ses choix mais lui avait une vision, celle d’une house music fédératrice et utopique, d’un Eldorado higher. Mais Lestrade est aussi un fondateur d’Act-Up, du magazine Têtu, un militant, un vrai, des droits homosexuels, un combattant de la bêtise. Dans son livre, il raconte comment il a gagné la campagne pour vivre chichement mais en se sentant en accord avec la nature et la philosophie de l’écrivain américain environnementaliste (pour aller vite) Henry David Thoreau.
Poussé par un rythme alerte, j’ai fini en quelques jours Docteur Jacky et Mister Rock mais je n’en ai déjà pratiquement aucun souvenir. Peut-être que je ne finirai jamais Cheikh mais ce livre a lui une vraie justification intellectuelle. Malgré la distance qui me sépare de son auteur, gay, séropositif, je trouve le livre de Lestrade touchant, enrichissant. C’était la rubrique « une comparaison bancale pour commencer la semaine ».
2 commentaires:
ahaha, c'est en effet une comparaison osée !
En fait, tu l'as compris, j'ai été frappé par la vitesse avec laquelle j'ai lu l'un et la lenteur avec laquelle je piétine dans l'autre. Celles-ci étant inversement proportionnelles à ce que l'on peut garder de chaque bouquin...
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