Mon libraire (enfin, celui le plus proche de chez moi) me l’a présenté comme un héritier de Trondheim (« mais un bon »), ce qui n’est pas faux. Pratiquant les histoires anthropomorphiques (comme dans Lapinot), les héros ordinaires à qu’il arrive des choses extraordinairement absurdes (comme dans Lapinot et ailleurs) David de Thuin entretient graphiquement un petit air, rien de grossier, plutôt une touche. Mais le charme de son Roi des Bourdons ne tient pas à ce lien de parenté, plutôt à son ambiance, entre le doux-amer et l’héroïque fantastique. Un dessinateur au potentiel non exploité par la maison d’éditions qui l’emploie, devient un super-héros, le Roi des Bourdons. [Ce résumé en une phrase normalise un peu trop le scénario, il ne faut pas s’y attarder, c’est juste une indication]. De Thuin a édité lui-même les six minces albums (5 en rouge et l’épilogue en bleu), apparemment son nouveau La Colère dans l’eau est de la même (eau, oui, c’est le week-end).
Sur son site, http://www.systeme-david.com/, non seulement on peut tout commander (avec la gratuité des frais de port) mais vous pouvez lire les 40 premières planches du Roi des Bourdons. Mais il ne faut pas s'en contenter...
Sur son site, http://www.systeme-david.com/, non seulement on peut tout commander (avec la gratuité des frais de port) mais vous pouvez lire les 40 premières planches du Roi des Bourdons. Mais il ne faut pas s'en contenter...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire