En tant qu’écrivain, je trouve que Ravalec a vraiment un style, une personnalité, une voix. De l’humour, des visions, une manière de faire tenir des histoires qui, sous d’autres mains ploieraient sous le ridicule. Ses livres restent des expériences ludiques, parfois mystiques… Mais je me répète (voir le début de Playback).
Le voici scénariste de bande dessinée : Croyez en moi, dessiné par Yoann. Contexte politique de saison : une croisière séminaire de futurs dirigeants avec Jésus en principal intervenant, Sarkozy, Royal, Chirac en guest star. Des pirates, de l’argent, de l’ironie, du cynisme, Sarko et Ségo en train de danser ensemble, Sarko qui vient à la rescousse de Ségo prise en otage…
J’ai lu deux fois le livre et je ne comprends pas ce qu’essaient de faire Yoann et Ravalec. Faire rire, réfléchir, critiquer la consanguinité du monde politique, se foutre de tout… je ne sais pas où ils veulent nous emmener. Parce que je ne suis arrivé nulle part, je n’ai pas ri ni un vu une force de jugement caché derrière les excès. J’ai impression d’avoir un album jetable en main, qu’on lit pour reposer après sans qu’il y ait eu échange, titillement quelconque.
En fait, on lit ici une version ratée de ce que Martin Veyron peut mener un bien (voir Papy Plouf et sa croisière du troisième âge triomphant) : de la BD corrosive maîtrisée. Car Veyron n’en fout pas partout, lui.
Le voici scénariste de bande dessinée : Croyez en moi, dessiné par Yoann. Contexte politique de saison : une croisière séminaire de futurs dirigeants avec Jésus en principal intervenant, Sarkozy, Royal, Chirac en guest star. Des pirates, de l’argent, de l’ironie, du cynisme, Sarko et Ségo en train de danser ensemble, Sarko qui vient à la rescousse de Ségo prise en otage…
J’ai lu deux fois le livre et je ne comprends pas ce qu’essaient de faire Yoann et Ravalec. Faire rire, réfléchir, critiquer la consanguinité du monde politique, se foutre de tout… je ne sais pas où ils veulent nous emmener. Parce que je ne suis arrivé nulle part, je n’ai pas ri ni un vu une force de jugement caché derrière les excès. J’ai impression d’avoir un album jetable en main, qu’on lit pour reposer après sans qu’il y ait eu échange, titillement quelconque.
En fait, on lit ici une version ratée de ce que Martin Veyron peut mener un bien (voir Papy Plouf et sa croisière du troisième âge triomphant) : de la BD corrosive maîtrisée. Car Veyron n’en fout pas partout, lui.
Donc oui, j'ai été déçu surtout que Yoann est un dessinateur au trait enlevé (il a réalisé un Donjon Monsters, sa série La Voleuse du père fauteuil est sympathique.
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