lundi 25 août 2008

Jukebox : Conor Oberst

Jusqu'alors dans la tête de beaucoup, le nom de Conor Oberst se confondait avec celui de son groupe, Bright Eyes. En tout cas, pour ceux qui connaissent cet espèce de mini-prodige et relève des songwriters folk--coutry-rock (Neil Young, Gram Parsons). En quinze ans, Oberst, du Nebraska comme Springsteen,a pondu des camions de chansons comme on pisse en sifflant, certaines très belles et touchantes. Celles de son nouvel album sont à la hauteur de sa réputation croissante.




Pourquoi d'abord un album solo ?
"La raison principale c’est que, même si on ne l'a jamais bien expliqué, Bright Eyes est un groupe où Mike Moggis, à la fois en tant que producteur et musicien, joue un rôle déterminant. Comme Mike n'était pas prévu sur l’album, je ne me voyais pas utiliser le nom de Bright Eyes".
Surtout, après le très orchestré et lourd Cassadaga, Conor a eu envie d'un projet plus léger.
"Oui, le nouveau disque peut être vu comme une réaction après le dernier Bright Eyes dont la conception avait été finalement stressante. Je voulais davantage m'amuser, ne pas travailler dans un vrai studio mais un endroit plus cool, une maison au Mexique".

Ci-dessous, un clip cheap et parfois rigolo.


Passage chez Jay Leno

Conor et son Mystic Valley en train d'enregistrer au Mexique.



1 commentaire:

Li-An a dit…

Trop folkeux pour moi...