Discret, ni over-branché ou survendu, Syd Matters continue son chemin. Ghost Days est un petit miracle de folk pop où les chansons, littéralement aériennes, semblent naître devant nos oreilles avant de s'évanouir et laisser place aux suivantes. Jonathan, le leader de ce qui est devenu un groupe (applaudissements pour l'économie éclairée dont les accompagnateurs font preuve), possède une facilité à entonner des mélodies subtiles qui peuvent accompagner les matins d'hiver (les soirs aussi). Oui, il a beaucoup écouté Radiohead, oui, il chante un peu triste. Mais Ghost Days n'est pas à rater pour ceux qui préfèrent Nick Drake à Superbus. Clip en dessous. Au-dessus, la photo-logo de Jukebox dont je ne livrerai jamais l'origine (pourtant prestigieuse).
jeudi 31 janvier 2008
Jukebox : Syd Matters
Discret, ni over-branché ou survendu, Syd Matters continue son chemin. Ghost Days est un petit miracle de folk pop où les chansons, littéralement aériennes, semblent naître devant nos oreilles avant de s'évanouir et laisser place aux suivantes. Jonathan, le leader de ce qui est devenu un groupe (applaudissements pour l'économie éclairée dont les accompagnateurs font preuve), possède une facilité à entonner des mélodies subtiles qui peuvent accompagner les matins d'hiver (les soirs aussi). Oui, il a beaucoup écouté Radiohead, oui, il chante un peu triste. Mais Ghost Days n'est pas à rater pour ceux qui préfèrent Nick Drake à Superbus. Clip en dessous. Au-dessus, la photo-logo de Jukebox dont je ne livrerai jamais l'origine (pourtant prestigieuse).
mercredi 30 janvier 2008
Daniel Darc en interview
Après Crève-Cœur qui avait été plébiscité, Amour Suprêmes toujours conçu avec Frédéric Lo, même s’il ne provoque pas la même surprise, vaut à Daniel Darc des couvertures de magazine et de belles louanges. Il faut dire que c’est un bon client : par rapport aux petits chanteurs qui pleurent des états d’âme de puceaux, Darc a enduré, vécu les années cold-wave devenues mythiques… surtout pour ceux qui n’étaient pas là – comme il le dit lui-même. Ça donne une épaisseur à ses chansons, comme “J’irais au paradis”, l’excellent single. Mis à part "L.U.V." seul titre en anglais, dispensable duo enregistré avec Bashung (j’aime beaucoup les deux chanteurs mais là il ne se passe rien), Amour Suprêmes est un joli bouquet de chansons un peu tristes - j'avais écrit qu'il humiliait le reste de la chanson française (à part quand même Dominique A, Miossec et d’autres) mais j'exagérais.
Petite interview express par mots clés
L’esthétique du rock…
Pour moi, c’est pas anodin le t-shirt que je porte, ni les tatouages. J’ai jamais pu supporter les mecs aux cheveux longs patchouli qui écoutaient Mike Olfield. Le rock c’est… Quand tu vois une photo d’Eddie Cochran, c’est sublime. Quand tu l’écoutes, tu t’emmerdes un peu mais… ça fait partie d’un tout. Tu dois faire pareil, enfin, tu dois choisir ton camp, quoi. Le rock c’est un truc de teenager, c’est pour ça qu’il faut laisser tomber tout le cynisme.
De la nostalgie de l'époque Taxi Girl ?
C’était un tel bordel. Comme disait Keith Richards : « ceux qui vous parlent des années 60 ça veut dire qu’ils ne les ont pas vécues ». Je pense la même chose. On était tellement défoncés, autour de nous tout le monde crevait. Moi, je suis vivant, c’est cool, quelle nostalgie tu veux que j’aie ? Je préfère aujourd’hui. Et je crois que j’écris mieux aujourd’hui qu’avant.
Pendant Taxi Girl, musicalement tu avais les yeux tournés vers l’Angleterre punk ?
Non, plutôt New York avec Richard Hell, Johnny Thunders, The Heartbreakers, Patti Smith, Tom Verlaine avec Television. A part The Clash, en Angleterre, les autres me faisaient un peu chier.
Tu as déjà pensé à t’installer à New York ?
Le problème c’est que j’ai connu New York après Ben Laden et ses avions à la con. Tu peux pas faire un pas sans qu’un flic te demande ce que tu fous là, quoi. Alors que je me sens chez moi quand je suis à Londres. Mais bon, Paris, c’est une ville géniale. De toute façon, je ne peux pas vivre autre part que dans une grande ville.
Dernier disque de rock que tu as aimé ?
Amy Winehouse… je ne sais pas si c’est du rock. Tout le monde parle de ses overdoses. Personne de ses textes qui sont super bien, ses musiques magnifiques. Et puis c’est une meuf bien. J’espère qu’elle va continuer et pas se faire happer. Mais bon le rock, ça ne veut plus rien dire, le dernier disque de rock que j’ai acheté ça devait être en 75, Black’n’Blue des Rolling Stones.
Je ne sais même pas si je fais du rock, je crois pas, je fais un truc en français. Le Sacre du printemps ça me semble plus rock que les groupes de maintenant. J’aime beaucoup les Naast. Ah, si, un groupe que j’aime bien aussi c’est Asyl.
Tu portes un t-shirt Keith Richards, qu’est-ce que t’évoquent les Rolling Stones actuels ?
Moi, je vois Keith Richards, je vois pas les Rolling Stones. Il y a trois quatre héros selon moi - Keith Richards, Bob Dylan, Iggy - qui annoncent un truc étrange : c’est qu’on peut mourir de vieillesse dans le rock. Ça devient une musique comme le blues avec Muddy Waters et tout ça, c’est. Nous on a la chance (enfin, avec un peu de chance si on crève pas dans cinq minutes avec une bagnole qui nous écrase) de voir mourir de vieillesse (je ne le dis pas de façon négative)ces gens-là. Du coup, n’aura plus du tout la même signification qu’avant. Ça ne sera plus du tout une musique réactionnaire, en réaction, contre. Puisqu’on survit, c’est autre chose.
Enfin, Elvis, une idole ?
Bien sûr. Plus qu’une icône, c’est lui qui a tout fait.
Tu aimes tout chez lui ?
Oui, tout, je préfère même la fin que le début maintenant. Nous, enfin tous les rockers que je connais aussi.
Toi qui porte attention à la qualité littéraire du rock, que penses-tu des textes de ses chansons ?
Il ne faut pas trop parler de Presley en termes négatifs parce que ça m’énerve. La qualité littéraire, elle est très bien. Je suis au fan club d’Elvis, d’accord ? Donc Elvis est très bien, ce sont les meilleurs textes que j’ai lus, Dylan à côté c’est comme une merde. Tiens, j’ai la carte du fan club (en deux exemplaires) et le permis de conduire (réplique de celui d’Elvis). Je te dis ça en toute amitié (sourire en coin)
Mais j’ai beaucoup d’admiration. J’ai acheté il y a pas très longtemps Sunrise, avec tous les enregistrements Sun.
Ah, très bien.
En dessous, une version acoustique de "J'irais au paradis", inférieure tout de même à l'original (électrique) qu'on peut entendre sur www.myspace.com/danieldarc
mardi 29 janvier 2008
"Into The Wild"
Ci-dessus l’autoportrait du vrai Christopher McCandless, en bas la bande annonce du film.
lundi 28 janvier 2008
La Madeleine du lundi 9 : The Boo Radleys
dimanche 27 janvier 2008
Angoulême 2008, le palmarès...
Une décision assez surprenante - les surprises ont toujours du bon - mais qui ne m'a pas surpris vu que "mon" libraire hier à 15 h nous l'a annoncé à Udner et moi des heures en avance (tout en déplorant ce choix). De mon simple point de vue de lecteur-acheteur de BD, Là où vont nos pères rentre dans la catégorie des livres que j'ai feuilletés au cours de l'année sans sentir en moi l'envie d'aller plus loin, peu attiré par ce roman graphique d'apparence très beau mais aussi très muet. Totalement muet en fait...
Les images ci-dessous sont copyright Le Tan/Dargaud.
vendredi 25 janvier 2008
Angoulême 2007
Je n’y suis jamais allé mais le festival d’Angoulême me fascine, juste parce que il y réunion d’un jury et la proclamation de prix. Le syndrome de Cannes. Je sais que dimanche soir je vais être aux aguets pour connaître le nom du prochain président, les albums distingués… Alors que ça ne change rien à la qualité des bd concernées, aux émotions que l’on ressent ou pas, etc.
Prenons un exemple concret : NonNonBa de Shigeru Mizuki, prix du meilleur album de l'année dernière. Trait sympathique, histoire émouvante et rêveuse. Mais je ne l’ai toujours pas fini.
Qu’importe, l’excitation pré-verdict me reprend. Cette année, une cinquantaine d’albums nominés. Dont une bonne partie traitée par Playback :
- le recueil de Chris Ware, Le Journal d'un fantôme ; Le Roman de Renart ; la Topographie interne du M. ; L'Art attentat ; Je ne suis pas n'importe qui ; l'intégrale de Spirou par Franquin (pourquoi nominer cet archiclassique ? Mystère), Death Note, Gus de Blain, Ile Bourbon, L'Âme du Kyudo, Orfi aux enfers, RG, Par les chemins noirs.
Sans compter Le Chat du Rabbin, le Donjon dessiné par Larcenet, le XIII dessiné par Giraud, deux albums de Riad Sattouf (je penche plutôt pour L’histoire secrète des jeunes)… En tout, cinquante donc. A deux jours du palmarès, voici ceux pour lesquels je parierais, trois albums dont je n’ai (bêtement) pas parlé ici et qui sont assez concensuels pour faire l’unanimité.
Le premier à m’en avoir parlé est le dessinateur Pasto. Puis Philippe Dumez ou Dominique A en ont rajouté chacun sur leur site/blog respectif. Bizarrement, je tournais autour sans arriver à l’ouvrir vraiment cet échantillon de Shampooing, la collection dirigée par Tronhdheim. Pourtant, portée par un trait fin et maîtrisé de bout en bout, cette fable familiale et fantastique mérite la lecture. Même si, personnellement, j’en suis sorti ému mais pas totalement chamboulé – comme s’il manquait une dernière couche à l’histoire pour qu’elle porte l’estocade. Qu’importe, ce livre, vu les réactions qu’il a déjà provoquées part avec un capital sympathie assez énorme. Gros outsider.
Quelques photos avec même un peu de relief.
Les images sont copyright Cyril Pedrosa/Delcourt.
Kiki de Montparnasse de Catel et Bocquet, Casterman.
Une biographie très prenante de cette égérie/muse de Man Ray et Foujita qui a connu le Paris artistiquement fou de l’entre-deux guerres. Passionnant (d’autant plus quand on habite le 14e arrondissement de Paris comme moi, vu que l’action s’y déroule en grande partie). José-Louis Bocquet tient le scénario d’une main de fer et la dessinatrice Catel excelle dans le noir et blanc. Vu le sujet (grand public), un autre outsider pour moi.
Images copyright Catel-Bocquet/Casterman
Enfin, La Marie en plastique de Pascal Rabaté et David Prudhomme, éditions Futuropolis. Vu que Rabaté a déjà « gagné » il y a peu à Angoulême, cette Marie a peu de chances mais on ne sait jamais. A partir d’un fait sujet à caution (une Marie qui pleure ?), Rabaté (scénario) et Prudhomme livrent une chronique familiale débonnaire et drôle où le réel, le vécu suintent des pages. Un recueil des deux volumes est disponible depuis peu.
Bras de fer
jeudi 24 janvier 2008
Munoz et Sampayo
Jagger-Richards, Strummer-Jones, Bacharach-David… En bande dessinée il existe peu de duos aussi mythiques que les paires de musiciens précités. A part peut-être Dupuy et Berberian ou Munoz et Sampayo, couple d’artistes argentins qu’il est difficile de dissocier – même s’ils ont également œuvré séparément.
Au dessin José Munoz, au scénario Carlos Sampayo. Ils ont quitté l’Argentine en 1972 parce que dans leur pays il n’y avait aucun débouché pour des auteurs de bande dessinée et regagné l’Europe plus favorable même s'ils y ont longtemps vécu sans papier (comme Munoz l’a raconté dans le livre Paroles sans papiers et comme Sampayo l’explique dans la nouvelle revue Casemate).
Ils n’y sont jamais revenus (après il y a eu la junte militaire) mais elle reste dans leur cœur.
Carlos Gardel, la voix de l’Argentine leur nouveau livre est un peu un poème adressé à leur pays, à Buenos Aires. Même si Gardel serait (est ?) né à Toulouse !
«…Nous ne cherchons pas à insinuer qu’il s’agit d’une interprétation mais plutôt d’une œuvre artistique basée sur des aspects de la vie d’un artiste… » Tirée de l’avertissement préliminaire qui en dit bien sûr plus, cette phrase, plus qu’à désamorcer tout procés, sert sans doute à justifier la liberté dont les auteurs font preuve dans le premier volume de ce dyptique. Astuce : ils laissent la parole à des contradicteurs imaginaires qui débatent autour de Carlos Gardel, chanteur dont la voix a quand même été reconnue patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. Des éléments sont authentiques - l’amour pour sa mère, ses chansons, sa venue à Hollywood et d’autres – néanmoins l’album prend la forme d’une fausse biographie heurtée où informations et traits de poésie se bousculent dans la plus grande confusion pour qui n’est pas un spécialiste de Gardel… Le fil narratif s’avère d’ailleurs ténu vu l’attirance qu’exerce sur Munoz et Sampayo l’abstraction. Ce premier volume prend ainsi les allures d’un beau livre d’images folles, où sensualité et grotesque se tiennent souvent la main dans la main. Dans certaines cases, on ne sait pas vraiment ce que l’on voit et ça participe à l’atmosphère.
En dessous, quelques PF* de cases et une vidéo du vrai Carlos Gardel.
Les images sont bien sûr copyright Munoz-Sampayo et Futuropolis.
mercredi 23 janvier 2008
Le retour de Gonzales
mardi 22 janvier 2008
Jouons avec Manchette
« Ils ont sorti le corps de la cave et on l’a enterré dans un champ et, sur la fosse, on a bien pris soin de replanter les betteraves ».
Manchette, parmi tous ses talents, savait finir ses livres avec classe et un style incroyable.
Petit jeu, saurez-vous de quels (de ses) livres sont tirés les fins suivantes ?
1 « Son oreille était douloureuse quand on y touchait, mais il n’avait pas envie qu’on y mette de l’alcool. Il partit jouer aux indiens ».
2 « Le fait qu’avec son bercail Georges tourne à 145km/h autour de Paris indique seulement que Georges est de son temps, et aussi de son espace ».
3 « FEMMES VOLUPTUEUSES ET PHILOSOPHES, C’EST A VOUS QUE JE M’ADRESSE ».
4 « Ces nuits-là, Terrier dort en silence. Dans son sommeil il vient de prendre la position du tireur couché ».
Il y en a au moins une de très facile. J'attends vos réponses...
lundi 21 janvier 2008
La Madeleine du lundi 8 : Dee Lite
vendredi 18 janvier 2008
Jukebox : Vampire Weekend
jeudi 17 janvier 2008
Jack de Minuit
mercredi 16 janvier 2008
South Central, la révélation, la foi
South Central : des voix triturées, des riffs glam rock ou punk avec des rythmes frappés. Une musique puissante, subversive qui renvoie pas mal de trucs en vogue à ce qu’ils sont : des produits à une face, prémachés pour être plus facilement marketé.
South Central, un groupe qui m’excite tout seul devant mon ordinateur.
Plus bas quatre clips fauchés mais inventifs, quatre singles (dont le dernier "Golden Dawn", terrible) qu’il faut écouter à un volume très bas sous peine de DEVENIR FOU ET DANSER SUR SON BUREAU, SUR SON CLAVIER ET ECRIRE N’IMPOtrnzcvoanxoadaqjé. Ahcoaccna
Acbacnacn
Axba
Dnaxp
qxbâx
C’est dit. Autrement sur l’immanquable mypsace, des mixes à télécharger.
http://www.myspace.com/southcentralmusic
mardi 15 janvier 2008
The Dø
lundi 14 janvier 2008
La Madeleine du Lundi 7 : The Primitives
J'ai galéré pour retrouver le nom de ce groupe anglais. Au début, j'ai confondu avec Tranmision Vamp, le groupe de Wendy James, tout de même un peu trop Roxette. Car The Primitives valent mieux que ça : bonne mélodie, gimmick de guitare, voix un peu flottante... "Crash" a encore une gueule de tube.
Apparemment, le groupe s'est séparé en 92 avant qu'un remix vulgos pour la BO de Dumb And Dumber ne redonne un coup de fouet à ce "Crash". Est-ce qu'on peut appeler ça de la malchance ?
Si vous voulez en écoutez plus (et même télécharger "Crash"), rdv ici.
vendredi 11 janvier 2008
Kressmann Taylor
En 80 pages et une vingtaine de lettres fictives, l’auteur boucle une histoire terriblement forte et cruelle (qui se lit vite, je n’ai pas manqué mon train). Une fois le livre fermé, je découvre que ce Kressmann Taylor a écrit Inconnu à cette adresse en 1938, qu’il s’appelait en fait Katherine Kressmann (son premier éditeur a masculinisé son nom parce qu’il était impossible qu’une femme écrive un texte aussi fort). Quelle modernité, quelle force, quelle intelligence.
La dame, trop méconnue, a connu il y a près de dix ans une nouvelle popularité et d’autres de ses livres sont disponibles (je ne les ai pas encore lus). J’ai connu des pires manières de passer une demi-heure…
Quelques photos floues pour finir…
jeudi 10 janvier 2008
le Journal de Serge Clerc
D'abord, il est signé Serge Clerc, un des dessinateurs français phare des années 70-80 qui avait un peu délaissé la bande dessinée (pas de scandaleuse infidélité, il s'est simplement consacré à l'illustration).
Ensuite, il est consacré à l'histoire de Métal Hurlant, le magazine qui l'a formé (il a été "engagé" à l'âge de 17 ans) et dont il a été un représentants les plus passionnants à suivre - vu qu'il a pas mal changé de style entre 1976 et 1987.
Enfin, il est signé Serge Clerc, un des représentants les plus légitimes de la "ligne claire"à la française avec Chaland.
Ci-dessous une première planche (copyright Serge Clerc - Denoël Graphic comme les deux autres) où Clerc rend hommage par dessins interposés à Moebius, Druillet et Gal.
La troisième planche est extraite du chapitre intitulé "Avec Chaland". Elle revient sur ce dessinateur qui m'est cher - voir ici et là.
Pour finir, quelques photos mal fagottées de dessins de Clerc parus dans Métal Hurlant.
Ci-dessous un bout de la couve du numéro 53 datant de juillet 1980, mettant en scène - j'espère que vous les avez reconnus - Joe Strummer et Mick Jones de The Clash. Poussé par Manoeuvre (qui au début lui a écrit pas mal de scénarii), Clerc a beaucoup dessiné sur le rock du début des 80's.
Enfin, une couve mythique, celle du numéro 89 de juillet 1983.
Je pourrais continuer à montrer ce genre de documents jusqu'à ce que mes yeux deviennent rouge sang.
mercredi 9 janvier 2008
Jukebox : The Kills
Rêves magnétiques
lundi 7 janvier 2008
Madeleine du Lundi (et des autres jours aussi) 6
Voici leur premier single de leur meilleur album 1992 - The Love Album et ensuite, parce que ce n'était pas possible de faire l'impasse, leur reprise du "Rêve impossible" de L'Homme de la Mancha, popularisé par Brel.
vendredi 4 janvier 2008
Rendre justice à Simian
C'était ma petite croisade inutile du vendredi.
mercredi 2 janvier 2008
La topgraphie interne du M(enu)
Un de mes derniers achats de 2007, compulsif, indispensable…
Si Jean-Christophe Menu est un grand éditeur (l’Association, qui quoi on en dise, garde une pertinence salvatrice et inchangée vis-à-vis de la bande dessinée), un théoricien et polémiste de première* (voir les volumes de l’Eprouvette, parfois chiants mais d’une ténacité viscérale), un maquettiste à saluer, je le préfère quand même quand il dessine. Car toutes les facettes du bonhomme (que je ne connais que par pages interposées) s’y retrouvent synthétisées de manière assez drôle et entière…
Donc La topographie interne du M, sorti chez les excellents Requins Marteaux, comme ça, par surprise et présélectionné pour Angoulême. Déjà, un bel objet au dos toilé comme Chaland les aimait, un livre à l’ancienne qu’on a plaisir à avoir dans les mains.