QUOI ? UN BEST OF 2009, maintenant, après la bataille et la palanquée de bilans et rétrospectives en tout genre ? Maintenant que nous sommes tous tournés vers l'avenir, la relance, le nouveau These New Puritans ou le prochain Gorillaz ?
Hé ben oui.
En décembre dernier, l'idée de faire remonter à la surface mes coups de coeur de l'année finissante me dégroovait comme un blind test avec Arlette Chabot. C'était pas un cru exceptionnel, 2009, pas de quoi se trancher les oreilles de dépit, non, mais peu de coups d'éclats et beaucoup de redites, de caillous dans l'eau.
Puis finalement, je me suis rappelé que depuis 1997, au moins, je m'étais toujours plié à l'exercice. Progressivement, l'envie de garder une trace m'est donc venue d'où ce top à contretemps, de faux jeune et limite vieux con. Pas de chef d'oeuvre à la mode mais des disques que j'ai écoutés, beaucoup de français (I'm le premier surpris) et pas trop de cohérence. Tant mieux.
Le mois prochain, grand dossier sur la main de Thierry Henry lors des éliminatoires de football ou - je me tâte - le top BD 2009.
Hé ben oui.
En décembre dernier, l'idée de faire remonter à la surface mes coups de coeur de l'année finissante me dégroovait comme un blind test avec Arlette Chabot. C'était pas un cru exceptionnel, 2009, pas de quoi se trancher les oreilles de dépit, non, mais peu de coups d'éclats et beaucoup de redites, de caillous dans l'eau.
Puis finalement, je me suis rappelé que depuis 1997, au moins, je m'étais toujours plié à l'exercice. Progressivement, l'envie de garder une trace m'est donc venue d'où ce top à contretemps, de faux jeune et limite vieux con. Pas de chef d'oeuvre à la mode mais des disques que j'ai écoutés, beaucoup de français (I'm le premier surpris) et pas trop de cohérence. Tant mieux.
Le mois prochain, grand dossier sur la main de Thierry Henry lors des éliminatoires de football ou - je me tâte - le top BD 2009.

Rien qu'avec la chanson "Prohibition", plus belle protestation contre l'air ambiant vicié, Brigitte Fontaine méritait ici sa place.

Yoko Ono Plastic Ono Band Between My Head And The Sky
Conçu avec son fils Sean mais aussi des Japonais azimutés tels que Cornelius, cet album de Yoko Ono Plastic Ono Band, bordélique d'éclectisme, fout la branlée à beaucoup de trucs plébiscités. Mais comme c'est la très peu glamour et funky, Yoko Ono, qui en est l'auteur, ça passe à l'as.
Ici en live avec toute la bande qui joue sur son album.
Ici en live avec toute la bande qui joue sur son album.
En bonus un mash up de "The Sun Is Down", présent sur l'album, avec "Reckoner" de Radiohead.

Danger Mouse & Sparklehorse present Dark Night Of The Soul
Signe des temps, cet album incroyable a été distribué gratuitement sur le net. Ce n'est pas seulement pour cette raison qu'il reste mémorable... un petit extrait, le final, avec le regretté Vic Chesnutt.
Il y a très peu de chansons, je crois, dont Dominique est pleinement satisfait... Cet album, littéralement double et pourtant conçu seul avec ses claviers, en contient une poignée de nouvelles.
Ici, un extrait du très beau Concert à Emporter (un vrai, réalisé par la Blogotheque et pas par des suceurs de roues), puis un clip filmé par un mobile pour "Le Sens".
Ici, un extrait du très beau Concert à Emporter (un vrai, réalisé par la Blogotheque et pas par des suceurs de roues), puis un clip filmé par un mobile pour "Le Sens".

Electro ombrageux, reprise de PIL servie glaciale, psychédélisme dark... Une claque !
Un extrait, courtesy une spectatrice, d'un concert récent avec "Wave Of Mutilation".
Un extrait, courtesy une spectatrice, d'un concert récent avec "Wave Of Mutilation".

Etienne Jaumet Night Music
Longues odyssées cosmiques, psychédélisme intemporel avec vielle et saxo par un fou de claviers - la moitié de Zombie Zombie. Jaumet a assez de talent pour convaincre Carl Craig de le produire (c'est dire).
Ici, une vidéo sur son concert donné en "croisière" sur le canal de l'Ourcq.
Ici, une vidéo sur son concert donné en "croisière" sur le canal de l'Ourcq.

Un album de pop contemporain gouleyant avec plein de chansons qui n'ont rien à voir avec les autres. Ci-dessous le clip de "Truckers Delight".

Quand le godfather du jazz éthiopien rencontre des disciples anglais énamourés... Une belle collaboration.
Electro dance hall bien vulgos coproduit par le ricain Diplo et l'english Switch avec des fautes de goût bien tape-à-l'oeil et plus d'énergie que dans un magnum de Red Bull... Parfois, il n'en faut pas plus.

Jay Reatard Watch Me Fall
Un punk qui met de la pop dans ses riffs. Plusieurs de ses mélodies ont trusté le jukebox mental - avant que je me rende compte qu'elles étaient lui. Comme il est mort il y a quelques semaines, il a droit à deux chansons.
Soul-jazz cool : arrivé dans une impasse, l'ex trublion electro-pop, rappeur par défaut, renait grâce à ce bond rétro.