Il y a quelques mois je m'enthousiasmais à la vue des premières images de The Imaginarium of Doctor Parnassus, le prochain Terry Gilliam qui promettait d'être à la auteur (enfin !) de celui à qui on doit Brazil ou Le Baron de Munchausen.
Hélas, depuis, j'ai vu le film (demain dans les salles - c'est pour ça, je préviens).
Bien sûr, Gilliam a des circonstances atténuantes -comme depuis la bérézina de son Don Quichotte (problèmes de météo, de santé de Jean Rochefort, etc). Cette fois-ci, il a carrément en cours de route perdu son acteur principal Heath Ledger, parti faire de la capoeira avec River Phoenix. Qu'il ait pu mener à bout ce long-métrage tient donc du miracle mais aussi du rafistolage - Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law sont venus remplacer Ledger et grâce à une astuce on avale le mic-mac.
Hélas, le mal est plus profond.
Dans le dossier de presse, mr Gilliam - pour qui j'ai une admiration sans borne et c'est justement pour ça que je me montre exigeant -se félicite d'avoir écrit le scénario, son premier depuis longtemps, blablabla. Quelle réussite ! Une histoire de pacte faustien bateau saupoudrée d'un onirisme gras que les effets spéciaux un peu trop visibles (et pas éblouissants) n'allègent pas.
Bien sûr, il y a Tom Waits et d'autres acteurs déjà vus chez Gilliam.
Bien sûr, il y a Tom Waits, à l'aise dans son rôle de tentateur satanique.
Bien sûr, il y a Tom Waits.
Mais ça ne suffit pas : je suis sorti de cette heure et demi comme essoré par tant de gâchis. Mr Gilliam a semble-t-il perdu la faculté de donner à ses personnages un peu d'âme. Devant cette histoire écrite avec des grumeaux, on ne ressent pas une émotion. Et que personne ne dise que je suis qu'un cynique ayant perdu son âme d'enfant... ce film n'est qu'une baudruche photoshopée pleine de trous d'air. Tideland, bien que malsain (mais c'est dans le roman adapté) avait redonné de l'espoir. Il semble malheureusement que quelque chose se soit cassé à l'époque de Don Quichotte.
Hélas, depuis, j'ai vu le film (demain dans les salles - c'est pour ça, je préviens).
Bien sûr, Gilliam a des circonstances atténuantes -comme depuis la bérézina de son Don Quichotte (problèmes de météo, de santé de Jean Rochefort, etc). Cette fois-ci, il a carrément en cours de route perdu son acteur principal Heath Ledger, parti faire de la capoeira avec River Phoenix. Qu'il ait pu mener à bout ce long-métrage tient donc du miracle mais aussi du rafistolage - Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law sont venus remplacer Ledger et grâce à une astuce on avale le mic-mac.
Hélas, le mal est plus profond.
Dans le dossier de presse, mr Gilliam - pour qui j'ai une admiration sans borne et c'est justement pour ça que je me montre exigeant -se félicite d'avoir écrit le scénario, son premier depuis longtemps, blablabla. Quelle réussite ! Une histoire de pacte faustien bateau saupoudrée d'un onirisme gras que les effets spéciaux un peu trop visibles (et pas éblouissants) n'allègent pas.
Bien sûr, il y a Tom Waits et d'autres acteurs déjà vus chez Gilliam.
Bien sûr, il y a Tom Waits, à l'aise dans son rôle de tentateur satanique.
Bien sûr, il y a Tom Waits.
Mais ça ne suffit pas : je suis sorti de cette heure et demi comme essoré par tant de gâchis. Mr Gilliam a semble-t-il perdu la faculté de donner à ses personnages un peu d'âme. Devant cette histoire écrite avec des grumeaux, on ne ressent pas une émotion. Et que personne ne dise que je suis qu'un cynique ayant perdu son âme d'enfant... ce film n'est qu'une baudruche photoshopée pleine de trous d'air. Tideland, bien que malsain (mais c'est dans le roman adapté) avait redonné de l'espoir. Il semble malheureusement que quelque chose se soit cassé à l'époque de Don Quichotte.
Pour finir sur une note plus positive, la bande annonce du live de Tom Waits, Glitter & Doom. Sur le 2e cd, on l'entend raconter ses histoires et c'est hilarant. On se sent même plus intelligent après l'avoir écouté.
4 commentaires:
C'est bien de reconnaître ses erreurs...
Je pensais justement à toi allant d'un pas joyeux avec ton enfant au cinéma le 11 novembre...
Salut.
Comment est-ce possible ? Pas lui, Terry Giliam : "Brazil", "l'armée des douze singes" (un chef d'oeuvre)! De part son histoire, ses acteurs, Tom Waits et ses quelques images aperçues, ce film avait créé en moi le désir. J'étais très excité de sa sortie mais après ce que je viens de lire, ??? A voir pour se faire une opignon !!!!!
Salut Francky. Un désir bien légitime et je ne peux que t'encourager à te forger ton avis propre. Cela étant, attends toi à être déçu, ce film est davantage proche des Frères Grimm (qui n'était vraiment pas terrible) que de Brazil.
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